Maugrim a écrit : ↑26 juil. 2019, 22:31
BTaras-5 a écrit : ↑26 juil. 2019, 22:16
Maugrim a écrit : ↑26 juil. 2019, 21:15
Pinot peut encore plus avoir les boules. La descente d'aujourd'hui a été supprimée. On termine le Tour sur une montée finale longue mais sur une étape courte et intense. Si il n'avait pas eu ce pépin, il aurait peut-être pu suivre un peu plus Bernal, et représenter un danger demain... Terrible.
Mais ne pas annuler l'étape d'aujourd'hui pose de grosses questions niveau équité quand même. Bernal place son attaque et produit son effort, quand d'autres montent au train en limitant les écarts, pour en garder sans doute de la pédale pour la dernière montée finalement annulée. Qui sait ce qui aurait pu se produire. Ce n'est pas faire du chauvinisme que de considérer que l'annulation des temps du jour était légitime.
Mdrr faudra me donner une bonne raison autre que alaphilippe maillot jaune français pour annuler les trmps de l’étape du jour.
C’est bien connu buchmann kruiswijk et thomas faisait de la patinette en attendant tigne et bernal lui était a fond.
Tout le monde etait a fond. Les seuls qui peuvent avoir des regrets c’est le trio buchmann kruiswijk thomas qui attendait certainement tignes pour se departager. Mais jamais ils auraient revu bernal et jamais alaphilippe serait revenu non plus.
On s'en fout de qui peut faire un retour ou pas. Bernal peut se vautrer comme un con dans les 15km de descente qu'il lui restait, et la il se passe quoi ? Même chose pour les autres, et notamment Thomas qui est coutumier du fait.
Et puis, cela change complètement les tactiques d'équipe, le fait d'avancer la ligne d'arrivée. Cela favorise ceux qui ont tout misé sur l'écart creusé en haut du col, et cela nuit à ceux comme Kruijswijk qui avait encore un équipier pour l'emmener dans la vallée.
Il restait une étape, celle de demain, pour départager tout le monde à la loyale. Et il était évident qu'il y allait y avoir de la bagarre et un Alaphilippe en difficulté. C'est pas comme si le Tour devait s'arrêter.
Il valait mieux arrêter la course et annuler l'avantage acquis par une équipe pour remettre les choses à plat : à partir du moment ou un vice affecte la qualité d'une chose, en principe, on la remplace par une autre intacte.
En F1, quand la course devient dangereuse, on sort la Security Car et le deuxième peut revenir derrière le premier. En football, si le match est interrompu à 2-0 pour une équipe, à cause de la pluie, il est recommencé à 0-0 à une date ultérieure.
Et oui, je ne suis pas objectif et essaye de justifier le sauvetage d'Alaphilippe. Mais le point de vue que je développe s'entend. Et merde, c'est notre Tour quoi, on a le droit de se donner des coups de pouce aussi.
Je suis désolé de revenir bien en arrière mais le fonctionnement de la F1 va au contraire dans le sens de ce qui a été décidé par l'organisation sur cette étape. Si la course ne peut plus se tenir parce que la piste n'est plus praticable, il y a drapeau rouge. Deux solutions : le GP est relancé (solution impossible pour cette étape vu le temps que les équipes ont mis pour quitter Val d'Isère), soit le GP est arrêté et, dans le cas d'un nombre de tour suffisamment important, le classement est pris un tour avant l'arrêt de la course (c'était arrivé au Brésil en 2003). L'organisation a utilisé la même méthode. Et a eu raison de le faire. D'ailleurs, si on veut jouer au concours du plus lésé, c'était sans doute Kruisjwijk qui avait fait rouler De Plus dans la fin de l'Iseran plutôt que de rouler lui-même. Résultat, il a perdu environ 50"-1' sur cette manœuvre qu'il n'a pu récupérer ensuite.
Sinon, plus généralement, fin de Tour décevante, tant pour les Français que parce qu'elle a été escamotée. Mais un beau vainqueur. Le plus fort en montagne, de ceux qui ont fini, en tout cas (quel regret de ne pas avoir pu voir Pinot lutter, il semblait le seul à la lutte avec Bernal en montagne, même un poil devant avant que sa douleur ne se déclenche). Par contre, comme souligné par un autre potonaute, de là à y voir un règne continu de Bernal dans les prochaines années attendons. Quintana avait un Giro et 2 podium sur le Tour à 25 ans, et depuis, on peine à l'imaginer remporter un jour le Tour. Idem pour Schleck, vainqueur à 25 ans après déjà un podium sur le Tour (et sur le Giro), et dont le dernier top 10 a eu lieu l'année de ses 26 ans.
Enfin, quoi que tardif, pour un point plus général sur ce Tour, on a quand même 5 Français dans les 15 premiers malgré Pinot pas à l'arrivée (Alaphilippe 5ème, Barguil 10ème, Martin 12ème, Gaudu 13ème et Bardet 15ème). En plus d'Alaphilippe, on a également 4 autres "petits nouveaux" dans le top 20 de ce Tour (Martin et Gaudu, donc, mais aussi Lutsenko 19ème et Herrada 20ème). A noter que, en montagne, c'est Landa qui obtient le deuxième temps devant Buchmann, Kruijswijk et Thomas. De quoi se les bouffer de ne pas mieux gérer les autres aspects de la course (et de quoi remettre en cause l'idée que son niveau de performance ait chuté depuis qu'il a quitté Sky). A noter que ce classement sur les étapes de montagne montre un meilleur classement, et met donc en valeur les performances de quelques coureurs. Outre Poels, 14ème temps sur les étapes de montagne, 3 jeunes coureurs se sont illustrés, dont 2 malgré des rôles d'équipiers, De Plus, Mühlberger et Kämna. Je noterais également le sacrifice de Bennett pour pas grand chose, qui loupe encore un classement correct dans un Tour de France pour finalement pas grand chose vu ce que Kruijswijk a fait de son travail. Pour ce qui est des gros coureurs, enfin, celui qui a le plus foiré son Tour, traversé comme un fantôme, c'est Mollema et parmi ceux qui n'avaient pas fait le Giro, Adam Yates, nettement mis sous éteignoir par son frère pourtant sur le Giro 1 mois plus tôt.