Ya une iinterview de lui sur le sujet. je me souviens plus dans quoi exactement mais c'est à propos de la sempiternelle question "mépourquoiyakunclubaparis" .Florent a écrit :Interessantosvaldopiazzolla a écrit :Je ne connaissais pas cette histoire de club rouge et je trouve que ça résonne bien avec la thèse du ludovic lestrelin comme quoi le foot en france a longtemps été municipal malgré le professionalisme (c'est à dire dépendant largement des subventions d'une ville) et que ça explique (à de rares exceptions près) que en france, contrairement au reste de l'europe, il y a un seul club par ville qui survit au long du XXe siècle.Kreuzigue a écrit :Pardonnez-moi de m'immiscer dans votre altercation virile mais historiquement l'ASSE a en fat été le tout premier club de l'histoire diu football français à être estampillé "club de millionaires qui fausse le championnat avec son budget pharaonique". Et le pire est que ça se passait bien avant le transfert de Johnny Rep. en D2, dans les années 30 -quand la famille Guichard voulait absolument accéder à la D1 le plus vite possible.Faiseur de Tresses a écrit :L'ASSE a été précurseur en France pour beaucoup de chose, y compris le marketing et les transferts ronflants. L'époque des Platini, Rep & co a fait rêvé beaucoup de gosses de l'époque (aujourd'hui devenus grands) mais dans l'esprit c'est la même chose que le foot business de maintenant, à une échelle moindre. Je remarque aussi qu'à l'ASSE ça nous réussit rarement : la présence de Platini a sonné la fin de la période la plus faste du club et a eu pour conséquence une période désastreuse de 30 ans sans titre à végéter entre D1 et D2, parfois au porte du national. Idem pour l'équipe des "millionnaires" qui aurait plombé le club sans interventions de Casino et des pouvoirs publics (avec l'argent du contribuable).Florent a écrit :C'est marrant, à un mot près ("répression") c'est strictement les propos que tenait mon grand père quand il parlait de l'asse à la fin des années 70.Colibris42 a écrit : Foot business je vous dis. Le foot ressemble de moins en moins à un sport ! C'est du marketing /des magouilles / du pognon /investissements / répressions /liquidation etc
Florent, fier de notre passé de mineur et de marketeur.
Ainsi, pendant que la D2 est encore largement semi-professionnelle et fauchée comme les blés, les dirigeants stéphanois sorrtent la caillasse et engagent un entraîneur venu d'Angleterre ainsi que pas mal de recrues de classe internationale dont le goleador yougoslave Ivica Beck et l'international Autrichien Ignaz Tax transféré pour une coquette somme du Servette de Genève ... Tax milieu de terraîn offensif qui deviendra une star, le Platini de son temps.: j'ai lu un article sur un site consacré au Servette expliquant qu'il avait droit à un chant perso de la part du "kop" stéphanois de l'époque :
l"on l'appelle Ignace, Ignace, c'est un fort joli prénom..." tiré d'une chanson à succès de Fernandel.
Tout ça pour dire que les autres clubs de D2 faisaient la gueule mais le président justifiait les dépenses plutôt inconsidèrées par le fait que montée en D1 était vitale pour le club, pour le prestige et le changement de standing bien sûr, mais aussi pour se débarrasser définitivement du rival local encombrant: et solidement implanté dans la cité: les rouges du SC St-Etienne, né de la fusion de plusieurs clubs, qui a également sollicité le passage au professionnalisme au début des années 30 et s'est vu débouté, (sans doute à la suite de magouilles de la famille Guichard) et quii refuse d'abdiquer: il reste amateur mais garde un public fidèle (et finalement presque aussi nombreux que celui du Geoffroy-Guichard des débuts) et surtout un public qui refuse de passer du rouge au vert. Et les rouges résistent bien, .il me semble qie le Sportîng de St-Etienne atteint par exemple encore les 32e de finale de la Coupe de France en 1936.
Donc, l'ASS club de millionaires, c'est ce que disaent déjà les gazettes sportives ddes années 1930. L'ASS tqui tentait aussi bien sûr de débaucher les meilleurs jjoueurs du Sporting dès qu'ils montraient un potentiel sur les terrains amateurs.
Pour Guichard il s'agissait d'atteindre la D1 pour asseoir définitivement la domination des Verts sur la ville. Et malgré leur budget les Verts mirent 4 saisons à rejoindre l'élite. Un peu à l'image du PSG ou de Man City de maintenant qui n'arrivent pas à réussir en LDC malgré toutes les fortunes investies
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Bon, la morale de cettte histoire est double:
1-l'argent a toujours.mené le monde (et accessoirement le foot)
2-Si Guichard n'avait pas usé de méthodes "radicales" pour promouvoir son club, nous pourrions tous être en train de penser aujourd'hui que "nos Rouges" doivent absolument battre Dijon en coupe pour effacer au moins en partie lla sensation très désagréable laissée par le derby dans nos anus.
Il y a des sources d'explication sur cette singularité "municipale" ?
Ensuite mon interprétation à deux francs sans vérifier ni rien ni rien est que le professionalisme en France a été interrompu par la guerre et remplacé par une politique de sport amateur pétainiste très régionaliste. Pas impossible qu'à la libération, on soit resté dans une méfiance et un encadrement du professionalisme par les municipalités (surtout en contexte de fort pouvoir électoral communiste)