Zaydou Youssouf :
"On le sait, on est dans une période très difficile. Il ne faut pas baisser la tête, se battre jusqu’au bout. La saison est encore longue. À nous de faire ce qu’il faut pour rectifier le tir. Le plus important est que le groupe et les supporters soient tous unis. Il faut travailler dur. C’est à nous d’en faire plus dans ces moments-là. Ça passera par les entraînements, de la tactique, des courses, du travail. Il n’y a pas de cassure dans l'équipe. Il y a de quoi faire de bonnes choses. Le Derby est à match à part, surtout à domicile. On n’a toujours pas de victoire, on le sait. On va aborder cette rencontre avec beaucoup d’envie. À nous de mettre tous les ingrédients pour faire un résultat."
Claude Puel :
Après cette défaite face à Nice (0-3), l’ASSE est-elle en crise ?
Bien sûr, que c’est une crise. C'est une crise de résultats que j'espère passagère. Autant j’ai vu mon équipe bien répondre lors des deux derniers matchs, autant j’aujourd'hui j'ai trouvé mon équipe très en deçà. Elle a été gagnée par cette situation tendue. On a eu de bons passages dans cette rencontre mais on a senti beaucoup de fébrilité tout au long de la rencontre. Il faut soigner les têtes et récupérer pour retrouver la consistance des derniers matchs.
Comment l’expliquez-vous ?
Quand on est sportif de haut-niveau et qu’on enchaîne des résultats pas conformes aux attentes, que l’adversaire met du pressing et une grosse intensité d’entrée, on est en grosse difficulté car on n’arrive pas à se libérer. Nice a pris l’ascendant dès le début du match et on a eu beaucoup de mal à relever la tête. Ce n’était pas une bonne prestation mais je tiens à souligner que les joueurs donnent tout. Il y avait de l’envie dès l’échauffement, dans les discours, dans les attitudes.
Les supporters ont manifesté clairement leur mécontentement. Que pensez-vous de la situation ?
Il y a des moments difficiles et dans ces moments-là, l’entraîneur est souvent désigné responsable. J’assume complètement. Je suis également derrière mes joueurs pour dire qu’ils donnent tout. Je suis aussi là pour que les supporters, après une série comme celle-ci, me rendent responsable. Le plus important pour moi est de voir mes joueurs et mes supporters heureux. Il y a du travail à faire. On doit être en capacité de créer l'étincelle.
Comment comptez-vous inverser cette situation ?
On est en manque de réussite flagrant. Il faut chercher à reprendre confiance. C’est un tout. Ça fait mal à tout le monde. Aux supporters, aux joueurs, au staff mais on ne lâchera pas. Le Derby qui se profile est un match à part, c’est autre chose que le championnat. Ce match peut être l'étincelle qui nous permettra de repartir de l’avant.
ASSE.FR
Conférence de presse après Auxerre - ASSE
Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Re: Conférence de presse après ASSE - Nice
Merci pour cette belle analyse. On a le plus petit nombre de points depuis 1951-52. Fermez vos gueules !
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LE MARQUIS
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Re: Conférence de presse après ASSE - Nice
Ce qu’il y a de bien c’est que Puel donne la tactique pour nous battre facilement , après fallait pas sortir de Saint Cyr pour la trouver mais bon c’est cool !
Re: Conférence de presse avant ASSE - Lyon
Claude Puel :
Pouvez-vous nous donner le bulletin de santé de vos joueurs ?
Maçon n'est toujours pas disponible. Gabriel Silva ressent une gêne à un mollet. Quant à Moueffek, il reprend cet après-midi (vendredi) en amical avec la réserve.
Et en ce qui concerne les têtes, comment vont-elles ?
On a fait une grosse semaine de travail. C'est bien, par moments très bien et constructif. C'était une semaine studieuse et intéressante, pour évacuer et retrouver un peu de légèreté et repenser football. C'est le plus important. Après, il faut le retranscrire en match, avec la même détermination et confiance.
La sentez-vous entamée ?
Notre entame contre Nice (0-3, samedi dernier) était laborieuse parce qu'on était en dedans en termes de confiance, de sécurité, de sorties de balle et de jeu. Ce qu'on n'avait pas ressenti lors des matches précédents. On a pris un peu de fragilité. Il est important de se libérer et de se reposer sur des fondamentaux pour repartir de l'avant. Cela passe par des choses simples, en se réfugiant dans le travail, notre tactique et tous les paramètres de notre football, discuter et échanger avec les joueurs.
Le groupe a-t-il les moyens de retrouver cette confiance et légèreté ?
Oui, oui. Après, c'est la vérité d'un match, il faut retrouver notre public. L'important, c'est de bien l'aborder, avec la concentration nécessaire, pas avec la pression qui ne serait pas constructive. C'est une situation, une place difficile. On joue au football avec de la confiance pour faire des choses et surprendre l'adversaire. Il faut avoir une certaine fraîcheur dans la tête. Même si je sais que ce n'est pas évident, mon groupe se construit aussi dans l'adversité. Cela ne date pas de cette saison.
Comme les joueurs, êtes-vous touché à titre personnel par la situation sportive ?
Les joueurs ont été touchés. Ils ne le sont plus. Cette situation, je la traverse avec toujours la même détermination, en accompagnant mes joueurs. Je suis complètement concentré sur ma tâche, pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions et les voir s'éclater. On fait du football pour prendre du plaisir, pas pour se mettre de la pression et des contraintes qui peuvent inhiber.
Vivez-vous le moment le plus difficile de votre carrière stéphanoise ?
Non. L'année dernière, quand on fait cette série de défaites (sept), cela l'était aussi. Encore une fois, on doit et on va s'exprimer.
Ce derby est-il déterminant pour votre avenir ?
Ah bon ? Il reste 29 matches derrière et on se prépare pour un marathon et remonter au classement. La détermination et l'objectif sont là. Même si c'est Lyon, qui a encore fait un gros match en Coupe d'Europe, et qui est favori, ce n'est pas un problème. Ce derby est un match à part.
L'adversité d'un stade, qui normalement vous supporte, n'est-elle pas la plus dure à renverser ?
Cela fait mal, bien sûr. On comprend la frustration. Mais si on est en capacité d'être conquérants, on sait que nos supporters seront derrière nous. Il n'y a pas de problème.
Samedi dernier, ils ont demandé votre démission. Option envisageable ?
Quand on a une certaine expérience, on se concentre sur l'essentiel, c'est-à-dire d'être actif auprès de ses joueurs et de leur donner des solutions. Il n'y a donc pas d'autre option pour moi. J'ai une certaine carapace, déontologie et pratique.
Votre message passe-t-il encore ou existe-t-il une cassure avec votre groupe ?
Pourquoi une cassure ? Parce qu'on a mal abordé le match contre Nice ? Le groupe est touché par l'adversité et les coups du sort qu'il doit affronter. J'ai vu que notre adversaire (Lyon) s'en prenait à l'arbitre, notamment au sujet de l'expulsion d'Emerson, pour lui mettre la pression sur ce match et les suivants. Nous aussi, aurions pu en faire des tonnes. Mais non.
Votre groupe est donc toujours à l'écoute ?
Très, quand on voit la qualité des séances et le rendu, ainsi que les échanges que nous avons... Le groupe est focalisé sur ce match.
Bénéficiez-vous toujours du soutien de vos dirigeants ?
Toutes les semaines, nous avons une réunion de travail. Nos échanges sont productifs. Rien de particulier.
Vos présidents vous ont...
(Il coupe) C'est un match, un derby, avec toute l'importance qu'il peut avoir. Après, on est sur 29 matches, c'est un tout. On est dans des discussions pour retrouver une certaine régularité.
Envisagez-vous de changer encore de tactique contre Lyon ?
Vous verrez. Nos systèmes ont été très cohérents. Après, ils demandent beaucoup de concentration, pour ne pas commettre les erreurs grossières qu'on a faites. Mais elles ne peuvent pas être imputées au système.
Avez-vous la sensation qu'on veut vous voir échouer ?
Certaines personnes peuvent avoir un intérêt. Mais je ne veux pas verser dans le complotisme.
Vous années lyonnaises (2008-2011) vous aident en ce moment ?
Tout m'aide. Mes années lyonnaises ont été très intéressantes et formatrices pour un entraîneur. On dirait que j'ai terminé 17e à chaque fois. Ce n'est pas le cas. Encore une fois, on traite l'information comme on veut. La réalité peut être toute autre.
Lequipe.fr
Pouvez-vous nous donner le bulletin de santé de vos joueurs ?
Maçon n'est toujours pas disponible. Gabriel Silva ressent une gêne à un mollet. Quant à Moueffek, il reprend cet après-midi (vendredi) en amical avec la réserve.
Et en ce qui concerne les têtes, comment vont-elles ?
On a fait une grosse semaine de travail. C'est bien, par moments très bien et constructif. C'était une semaine studieuse et intéressante, pour évacuer et retrouver un peu de légèreté et repenser football. C'est le plus important. Après, il faut le retranscrire en match, avec la même détermination et confiance.
La sentez-vous entamée ?
Notre entame contre Nice (0-3, samedi dernier) était laborieuse parce qu'on était en dedans en termes de confiance, de sécurité, de sorties de balle et de jeu. Ce qu'on n'avait pas ressenti lors des matches précédents. On a pris un peu de fragilité. Il est important de se libérer et de se reposer sur des fondamentaux pour repartir de l'avant. Cela passe par des choses simples, en se réfugiant dans le travail, notre tactique et tous les paramètres de notre football, discuter et échanger avec les joueurs.
Le groupe a-t-il les moyens de retrouver cette confiance et légèreté ?
Oui, oui. Après, c'est la vérité d'un match, il faut retrouver notre public. L'important, c'est de bien l'aborder, avec la concentration nécessaire, pas avec la pression qui ne serait pas constructive. C'est une situation, une place difficile. On joue au football avec de la confiance pour faire des choses et surprendre l'adversaire. Il faut avoir une certaine fraîcheur dans la tête. Même si je sais que ce n'est pas évident, mon groupe se construit aussi dans l'adversité. Cela ne date pas de cette saison.
Comme les joueurs, êtes-vous touché à titre personnel par la situation sportive ?
Les joueurs ont été touchés. Ils ne le sont plus. Cette situation, je la traverse avec toujours la même détermination, en accompagnant mes joueurs. Je suis complètement concentré sur ma tâche, pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions et les voir s'éclater. On fait du football pour prendre du plaisir, pas pour se mettre de la pression et des contraintes qui peuvent inhiber.
Vivez-vous le moment le plus difficile de votre carrière stéphanoise ?
Non. L'année dernière, quand on fait cette série de défaites (sept), cela l'était aussi. Encore une fois, on doit et on va s'exprimer.
Ce derby est-il déterminant pour votre avenir ?
Ah bon ? Il reste 29 matches derrière et on se prépare pour un marathon et remonter au classement. La détermination et l'objectif sont là. Même si c'est Lyon, qui a encore fait un gros match en Coupe d'Europe, et qui est favori, ce n'est pas un problème. Ce derby est un match à part.
L'adversité d'un stade, qui normalement vous supporte, n'est-elle pas la plus dure à renverser ?
Cela fait mal, bien sûr. On comprend la frustration. Mais si on est en capacité d'être conquérants, on sait que nos supporters seront derrière nous. Il n'y a pas de problème.
Samedi dernier, ils ont demandé votre démission. Option envisageable ?
Quand on a une certaine expérience, on se concentre sur l'essentiel, c'est-à-dire d'être actif auprès de ses joueurs et de leur donner des solutions. Il n'y a donc pas d'autre option pour moi. J'ai une certaine carapace, déontologie et pratique.
Votre message passe-t-il encore ou existe-t-il une cassure avec votre groupe ?
Pourquoi une cassure ? Parce qu'on a mal abordé le match contre Nice ? Le groupe est touché par l'adversité et les coups du sort qu'il doit affronter. J'ai vu que notre adversaire (Lyon) s'en prenait à l'arbitre, notamment au sujet de l'expulsion d'Emerson, pour lui mettre la pression sur ce match et les suivants. Nous aussi, aurions pu en faire des tonnes. Mais non.
Votre groupe est donc toujours à l'écoute ?
Très, quand on voit la qualité des séances et le rendu, ainsi que les échanges que nous avons... Le groupe est focalisé sur ce match.
Bénéficiez-vous toujours du soutien de vos dirigeants ?
Toutes les semaines, nous avons une réunion de travail. Nos échanges sont productifs. Rien de particulier.
Vos présidents vous ont...
(Il coupe) C'est un match, un derby, avec toute l'importance qu'il peut avoir. Après, on est sur 29 matches, c'est un tout. On est dans des discussions pour retrouver une certaine régularité.
Envisagez-vous de changer encore de tactique contre Lyon ?
Vous verrez. Nos systèmes ont été très cohérents. Après, ils demandent beaucoup de concentration, pour ne pas commettre les erreurs grossières qu'on a faites. Mais elles ne peuvent pas être imputées au système.
Avez-vous la sensation qu'on veut vous voir échouer ?
Certaines personnes peuvent avoir un intérêt. Mais je ne veux pas verser dans le complotisme.
Vous années lyonnaises (2008-2011) vous aident en ce moment ?
Tout m'aide. Mes années lyonnaises ont été très intéressantes et formatrices pour un entraîneur. On dirait que j'ai terminé 17e à chaque fois. Ce n'est pas le cas. Encore une fois, on traite l'information comme on veut. La réalité peut être toute autre.
Lequipe.fr
Re: Conférence de presse après ASSE - Lyon
Claude Puel :
Êtes-vous rassuré après ce point pris dans le Derby ?
Je n’ai pas à être rassuré. Après ce point, je suis simplement content pour mes joueurs. Ils sont récompensés de leur investissement. Il y a eu encore énormément de faits dans ce match. Pendant pas mal de temps, on a cru qu’on ne pourrait pas se débarrasser de la "scoumoune". C’était un gros match de la part des deux équipes, joué dans un bon état d’esprit, avec des occasions, des situations. Les joueurs ont été extraordinaires d’attention envers les uns et les autres. On a affronté une très belle équipe mais tout le match, on a été au niveau.
Quelle a été la clé de cette bonne prestation ?
Nos qualités, notre cœur. Il nous faut encore un peu plus d’adresse. Mais c’était sympa de voir mes joueurs évoluer avec cet état d’esprit. Je les félicite pour leur professionnalisme. Ça ne fait pas trois points mais c’est un point dans un Derby. C’est dommage de ne pas pouvoir enchaîner avec cette trêve internationale qui arrive. Dix joueurs seront dispersés dans le monde entier. J’espère qu’on sera tout de même en capacité de garder cet état d’esprit pour le bonifier à Strasbourg.
Ce match peut-il être un tournant dans la saison des Verts ?
On le saura lors des prochains matches. Il y a un constat qui se porte sur l’investissement, le cœur mis ce soir. On a été secoués dans l’entame du match mais on a eu le caractère pour reprendre le jeu et amener du danger chez eux. C’était presque un match ping-pong avec des opportunités de chaque côté. Dommage qu’on n’ait pas égalisé plus tôt pour avoir l’opportunité de l’emporter. Mais aller chercher cette égalisation, ça montre des choses. Ce groupe a du caractère, il ne lâche pas, et ça, ça m’intéresse.
Un beau moment de communion a eu lieu entre vos joueurs et le Peuple Vert...
C’est important que les supporters voient que les joueurs s’investissent. Ce n’est pas agréable quand on ne fait pas corps. On a besoin d’être ensemble. Si on n’avait pas égalisé, les supporters auraient vu l’investissement des joueurs au-delà du résultat. Plusieurs de nos matches auraient pu tourner dans notre sens. Ce soir, heureusement, on a réussi à inverser la tendance et à concrétiser.
Bernard Tapie est décédé ce dimanche. Quel regard portez-vous sur l'homme qu'il était ?
Je ne l’ai pas connu personnellement, je l’ai plutôt affronté avec Monaco à une certaine période. C’était un personnage avec plusieurs vies. Il a connu énormément de choses et a su apporter, dans le monde du football, des années glorieuses à Marseille. Son décès ne nous laisse pas indifférent.
Kolo :
"Dans notre situation, il faut se réjouir d’avoir été en mesure d’égaliser dans une telle rencontre. Il faudra rééditer ces performances pour sortir de la zone rouge. Quoi qu’il arrive, on est derrière le staff, le coach. On est des professionnels avant tout. On voulait aussi faire un bon match pour nos supporters, on sait que ce match leur tient à cœur. On a pris du plaisir ce soir, en ayant moins de déchet technique que sur nos derniers matches.
On a pêché sur la finition mais c’est de bon augure. On n’a pas baissé la tête. Ça fait du bien de compter sur nos supporters. La semaine dernière, le public n’était pas content, et c’était légitime. Saint-Étienne ne doit pas être dernier. Ce soir, on a fait honneur au maillot. Il faudra jouer les 29 prochains matches de la même façon. On prend un point ce soir mais on est toujours mal classés. Tout le monde nous voyait perdants mais on a su relever la tête. Il y a un match important qui arrive dans quinze jours à Strasbourg."
Khazri :
"Je dois déjà vous avouer que j’avais la tête dans le c.., et pas les doigts (rires), avec mon occasion ratée en début du match alors que je suis à deux mètres du but. Tous mes potes m’ont soutenu. Mais je m’en veux parce que je suis quelqu’un de perfectionniste. Et je me dois de récompenser le travail de l’équipe, donc je m’en suis voulu.
Ce penalty est tombé à pic. Quand je pose le ballon, je suis décidé à marquer. Ça récompense le travail du groupe. On a tout mis en œuvre pour gagner ce match. Il faut saluer le travail de l’équipe. On veut aller de l’avant. L’équipe a fait un gros boulot. Il faut se baser sur ça. Il nous faut des points et ça passera par un gros match à Strasbourg."
Êtes-vous rassuré après ce point pris dans le Derby ?
Je n’ai pas à être rassuré. Après ce point, je suis simplement content pour mes joueurs. Ils sont récompensés de leur investissement. Il y a eu encore énormément de faits dans ce match. Pendant pas mal de temps, on a cru qu’on ne pourrait pas se débarrasser de la "scoumoune". C’était un gros match de la part des deux équipes, joué dans un bon état d’esprit, avec des occasions, des situations. Les joueurs ont été extraordinaires d’attention envers les uns et les autres. On a affronté une très belle équipe mais tout le match, on a été au niveau.
Quelle a été la clé de cette bonne prestation ?
Nos qualités, notre cœur. Il nous faut encore un peu plus d’adresse. Mais c’était sympa de voir mes joueurs évoluer avec cet état d’esprit. Je les félicite pour leur professionnalisme. Ça ne fait pas trois points mais c’est un point dans un Derby. C’est dommage de ne pas pouvoir enchaîner avec cette trêve internationale qui arrive. Dix joueurs seront dispersés dans le monde entier. J’espère qu’on sera tout de même en capacité de garder cet état d’esprit pour le bonifier à Strasbourg.
Ce match peut-il être un tournant dans la saison des Verts ?
On le saura lors des prochains matches. Il y a un constat qui se porte sur l’investissement, le cœur mis ce soir. On a été secoués dans l’entame du match mais on a eu le caractère pour reprendre le jeu et amener du danger chez eux. C’était presque un match ping-pong avec des opportunités de chaque côté. Dommage qu’on n’ait pas égalisé plus tôt pour avoir l’opportunité de l’emporter. Mais aller chercher cette égalisation, ça montre des choses. Ce groupe a du caractère, il ne lâche pas, et ça, ça m’intéresse.
Un beau moment de communion a eu lieu entre vos joueurs et le Peuple Vert...
C’est important que les supporters voient que les joueurs s’investissent. Ce n’est pas agréable quand on ne fait pas corps. On a besoin d’être ensemble. Si on n’avait pas égalisé, les supporters auraient vu l’investissement des joueurs au-delà du résultat. Plusieurs de nos matches auraient pu tourner dans notre sens. Ce soir, heureusement, on a réussi à inverser la tendance et à concrétiser.
Bernard Tapie est décédé ce dimanche. Quel regard portez-vous sur l'homme qu'il était ?
Je ne l’ai pas connu personnellement, je l’ai plutôt affronté avec Monaco à une certaine période. C’était un personnage avec plusieurs vies. Il a connu énormément de choses et a su apporter, dans le monde du football, des années glorieuses à Marseille. Son décès ne nous laisse pas indifférent.
Kolo :
"Dans notre situation, il faut se réjouir d’avoir été en mesure d’égaliser dans une telle rencontre. Il faudra rééditer ces performances pour sortir de la zone rouge. Quoi qu’il arrive, on est derrière le staff, le coach. On est des professionnels avant tout. On voulait aussi faire un bon match pour nos supporters, on sait que ce match leur tient à cœur. On a pris du plaisir ce soir, en ayant moins de déchet technique que sur nos derniers matches.
On a pêché sur la finition mais c’est de bon augure. On n’a pas baissé la tête. Ça fait du bien de compter sur nos supporters. La semaine dernière, le public n’était pas content, et c’était légitime. Saint-Étienne ne doit pas être dernier. Ce soir, on a fait honneur au maillot. Il faudra jouer les 29 prochains matches de la même façon. On prend un point ce soir mais on est toujours mal classés. Tout le monde nous voyait perdants mais on a su relever la tête. Il y a un match important qui arrive dans quinze jours à Strasbourg."
Khazri :
"Je dois déjà vous avouer que j’avais la tête dans le c.., et pas les doigts (rires), avec mon occasion ratée en début du match alors que je suis à deux mètres du but. Tous mes potes m’ont soutenu. Mais je m’en veux parce que je suis quelqu’un de perfectionniste. Et je me dois de récompenser le travail de l’équipe, donc je m’en suis voulu.
Ce penalty est tombé à pic. Quand je pose le ballon, je suis décidé à marquer. Ça récompense le travail du groupe. On a tout mis en œuvre pour gagner ce match. Il faut saluer le travail de l’équipe. On veut aller de l’avant. L’équipe a fait un gros boulot. Il faut se baser sur ça. Il nous faut des points et ça passera par un gros match à Strasbourg."
Re: Conférence de presse après Strasbourg - ASSE
Claude PUEL
Quel est votre sentiment après cette lourde défaite ?
Je suis frustré pour mes joueurs. Ils font un gros boulot au quotidien, dans leur concentration, leur implication. On est bien rentré dans le match, et avec une bonne maitrise on a réussi à prendre le dessus sur l’adversaire. On récupérait des ballons intéressants, on provoquait également beaucoup de coups de pied arrêtés. Il ne nous a manqué finalement que l’ouverture du score pour prendre le dessus définitivement. Ça aurait changé la physionomie du match. Ensuite, c’est scénario catastrophe qui débute, avec un premier but pour Strasbourg, puis un nouveau but contre notre camp sur lequel on perd notre gardien mais aussi sur lequel Timothée Kolodziejczak se blesse. Il y a ensuite l’expulsion sévère de Zaydou Youssouf, puis une faute sur Arnaud Nordin dans la surface qui aurait peut-être mérité plus qu’un simple avertissement puisque l’intégrité physique de mon joueur est en jeu. On est revenu à 2-1 malgré tout et contre tout. Ça démontre le caractère du groupe qui n’abdique pas. En seconde période, on a essayé de compenser l’infériorité numérique par une grosse débauche d’énergie, par un pressing constant et des récupérations hautes. Mais le troisième but nous a mis un coup derrière la tête. C’était beaucoup plus compliqué ensuite.
Quel est l’état d’esprit des troupes ?
Ce sont des périodes difficiles, pour les joueurs, pour le club, pour les supporters. Il ne faut pas baisser la tête, la garder haute, bien préparer le match suivant. On corrigera ce qui doit être corrigé mais c’est un tout, il faut aller de l’avant. On avait fait un gros match tous ensemble dans le derby. Aujourd’hui, ça n’a pas tourné en notre faveur. Les vents sont contraires et pourtant, il faut avancer.
Quelles solutions s’offraient à vous sur le banc ?
Quand il arrive un fait de jeu, je réfléchis à la manière dont il faut aider l’équipe. Il faut avoir des intentions de jeu, être dans l’action. Un match peut tellement vite basculer… On se doit de tenir notre ligne. La rencontre n’est jamais terminée tant que le coup de sifflet n’est pas donné. On a donc essayé de bouger les lignes, de faire entrer du sang neuf. Il faut toujours y croire, toujours. La saison est longue.
Y a-t-il un remède miracle ?
Je veux être auprès de mes joueurs, pour remonter le moral des troupes. Ils en bavent, mon staff aussi. Il n’y a pas beaucoup de mots à trouver immédiatement dans le vestiaire, parce que la frustration est grande. Si on est frustré, c’est qu’on s’est donné les moyens de gagner le match, dans la préparation et dans l’exécution et que malheureusement, ça n’a pas marché.
Une partie des supporters qui avaient fait le déplacement en Alsace s’en est allée avant la fin de la rencontre…
On a besoin d’eux pour évoluer dans un environnement favorable. Il y a des joueurs qui découvrent cette situation. Certains supporters sont venus rencontrer les joueurs cette semaine : ils sont conscients qu’ils donnent le maximum, qu’ils essayent de progresser et que personne ne triche.
ASSE.FR
Quel est votre sentiment après cette lourde défaite ?
Je suis frustré pour mes joueurs. Ils font un gros boulot au quotidien, dans leur concentration, leur implication. On est bien rentré dans le match, et avec une bonne maitrise on a réussi à prendre le dessus sur l’adversaire. On récupérait des ballons intéressants, on provoquait également beaucoup de coups de pied arrêtés. Il ne nous a manqué finalement que l’ouverture du score pour prendre le dessus définitivement. Ça aurait changé la physionomie du match. Ensuite, c’est scénario catastrophe qui débute, avec un premier but pour Strasbourg, puis un nouveau but contre notre camp sur lequel on perd notre gardien mais aussi sur lequel Timothée Kolodziejczak se blesse. Il y a ensuite l’expulsion sévère de Zaydou Youssouf, puis une faute sur Arnaud Nordin dans la surface qui aurait peut-être mérité plus qu’un simple avertissement puisque l’intégrité physique de mon joueur est en jeu. On est revenu à 2-1 malgré tout et contre tout. Ça démontre le caractère du groupe qui n’abdique pas. En seconde période, on a essayé de compenser l’infériorité numérique par une grosse débauche d’énergie, par un pressing constant et des récupérations hautes. Mais le troisième but nous a mis un coup derrière la tête. C’était beaucoup plus compliqué ensuite.
Quel est l’état d’esprit des troupes ?
Ce sont des périodes difficiles, pour les joueurs, pour le club, pour les supporters. Il ne faut pas baisser la tête, la garder haute, bien préparer le match suivant. On corrigera ce qui doit être corrigé mais c’est un tout, il faut aller de l’avant. On avait fait un gros match tous ensemble dans le derby. Aujourd’hui, ça n’a pas tourné en notre faveur. Les vents sont contraires et pourtant, il faut avancer.
Quelles solutions s’offraient à vous sur le banc ?
Quand il arrive un fait de jeu, je réfléchis à la manière dont il faut aider l’équipe. Il faut avoir des intentions de jeu, être dans l’action. Un match peut tellement vite basculer… On se doit de tenir notre ligne. La rencontre n’est jamais terminée tant que le coup de sifflet n’est pas donné. On a donc essayé de bouger les lignes, de faire entrer du sang neuf. Il faut toujours y croire, toujours. La saison est longue.
Y a-t-il un remède miracle ?
Je veux être auprès de mes joueurs, pour remonter le moral des troupes. Ils en bavent, mon staff aussi. Il n’y a pas beaucoup de mots à trouver immédiatement dans le vestiaire, parce que la frustration est grande. Si on est frustré, c’est qu’on s’est donné les moyens de gagner le match, dans la préparation et dans l’exécution et que malheureusement, ça n’a pas marché.
Une partie des supporters qui avaient fait le déplacement en Alsace s’en est allée avant la fin de la rencontre…
On a besoin d’eux pour évoluer dans un environnement favorable. Il y a des joueurs qui découvrent cette situation. Certains supporters sont venus rencontrer les joueurs cette semaine : ils sont conscients qu’ils donnent le maximum, qu’ils essayent de progresser et que personne ne triche.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après Strasbourg - ASSE
Wahbi Kazhri :
On t’imagine très déçu Wahbi après cette défaite.
Oui, Strasbourg a marqué deux buts sur les deux fois où il est venu dans notre surface et je n’ai pas revu l’action de l’expulsion mais on aurait peut-être pu l’éviter. C’est dommage parce qu’on est revenus dans le match, on était bien et on a réduit la marque mais Strasbourg a fait tourner le ballon et réussi à marquer ce troisième but qui nous a fait mal. C’est dommageable car l’équipe fait les efforts. On a fait une première période est cohérente mais si on a été menés 2-1 à la mi-temps c’est qu’on n’a pas tout fait correctement et qu’il y a encore des choses à corriger.
Dans quel état d’esprit est le groupe après ce résultat ?
C’est dur forcément mais on ne va pas baisser la tête. On est des grands garçons, on assume. Chacun doit en faire plus pour sortir de cette situation compliquée et ça passera par un bon résultat vendredi prochain contre Angers. Je regrette qu'on ait ce même discours depuis quelques matches, ce n’est facile pour personne, mais c’est la vérité. Il va falloir se remettre la tête à l’endroit et repartir au charbon pour renverser la situation et prendre des points vendredi.
ASSE.FR
On t’imagine très déçu Wahbi après cette défaite.
Oui, Strasbourg a marqué deux buts sur les deux fois où il est venu dans notre surface et je n’ai pas revu l’action de l’expulsion mais on aurait peut-être pu l’éviter. C’est dommage parce qu’on est revenus dans le match, on était bien et on a réduit la marque mais Strasbourg a fait tourner le ballon et réussi à marquer ce troisième but qui nous a fait mal. C’est dommageable car l’équipe fait les efforts. On a fait une première période est cohérente mais si on a été menés 2-1 à la mi-temps c’est qu’on n’a pas tout fait correctement et qu’il y a encore des choses à corriger.
Dans quel état d’esprit est le groupe après ce résultat ?
C’est dur forcément mais on ne va pas baisser la tête. On est des grands garçons, on assume. Chacun doit en faire plus pour sortir de cette situation compliquée et ça passera par un bon résultat vendredi prochain contre Angers. Je regrette qu'on ait ce même discours depuis quelques matches, ce n’est facile pour personne, mais c’est la vérité. Il va falloir se remettre la tête à l’endroit et repartir au charbon pour renverser la situation et prendre des points vendredi.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après Strasbourg - ASSE
Claude Puel
Que retenez-vous après ce match nul obtenu sur le fil ?
Je retiens le cœur énorme de mes joueurs. Ils ont donné beaucoup dans ce match, en mettant de la qualité. On a étouffé nos adversaires qui n’arrivaient pas du tout à ressortir. On n’a pas su concrétiser et matérialiser nos bonnes intentions. On est punis, encore, sur un coup de pied arrêté. On doit l’éviter, il fait mal. On en prend un deuxième sur l’une des seules incursions angevines. Le scénario est encore contraire.
Dans ce contexte, vos joueurs ont toutefois fait preuve d’abnégation…
On paye cash tout ce qui nous arrive et malgré tout, mes joueurs ont été énormes dans l’adversité. Ils ont montré du caractère, beaucoup de solidarité. lls étaient en osmose, à l'unisson et n'ont rien lâché. Ils ont pleinement conscience de notre situation. Même si c’est encore insuffisant, je suis fier du match qu’ils ont pu faire.
Comment avez-vous vécu les événements précédents le coup d’envoi de cette rencontre ?
On a vécu ce moment tous ensemble, dans le vestiaire. Les joueurs étaient motivés, prêts à en découdre. Il a fallu s’échauffer très vite avant de repartir. Angers a essayé de profiter de la situation en démarrant fort mais on a été là, d’entrée. On a montré de la qualité technique pour apporter le danger chez eux. On a vécu tout ça de manière professionnelle. On est restés concentrés.
Comment sentez-vous vos joueurs ?
Je vois un groupe qui évolue et reste très professionnel. Les joueurs avec un peu plus de maturité jouent leur rôle à fond en étant leaders. Les jeunes, même s’il y a des imperfections, donnent tout. Ils vivent des choses difficiles mais ne lâchent rien. Je le répète, il y a du potentiel dans cette équipe. Il faut s’extirper de cette zone, ça viendra petit à petit.
ASSE.FR
Que retenez-vous après ce match nul obtenu sur le fil ?
Je retiens le cœur énorme de mes joueurs. Ils ont donné beaucoup dans ce match, en mettant de la qualité. On a étouffé nos adversaires qui n’arrivaient pas du tout à ressortir. On n’a pas su concrétiser et matérialiser nos bonnes intentions. On est punis, encore, sur un coup de pied arrêté. On doit l’éviter, il fait mal. On en prend un deuxième sur l’une des seules incursions angevines. Le scénario est encore contraire.
Dans ce contexte, vos joueurs ont toutefois fait preuve d’abnégation…
On paye cash tout ce qui nous arrive et malgré tout, mes joueurs ont été énormes dans l’adversité. Ils ont montré du caractère, beaucoup de solidarité. lls étaient en osmose, à l'unisson et n'ont rien lâché. Ils ont pleinement conscience de notre situation. Même si c’est encore insuffisant, je suis fier du match qu’ils ont pu faire.
Comment avez-vous vécu les événements précédents le coup d’envoi de cette rencontre ?
On a vécu ce moment tous ensemble, dans le vestiaire. Les joueurs étaient motivés, prêts à en découdre. Il a fallu s’échauffer très vite avant de repartir. Angers a essayé de profiter de la situation en démarrant fort mais on a été là, d’entrée. On a montré de la qualité technique pour apporter le danger chez eux. On a vécu tout ça de manière professionnelle. On est restés concentrés.
Comment sentez-vous vos joueurs ?
Je vois un groupe qui évolue et reste très professionnel. Les joueurs avec un peu plus de maturité jouent leur rôle à fond en étant leaders. Les jeunes, même s’il y a des imperfections, donnent tout. Ils vivent des choses difficiles mais ne lâchent rien. Je le répète, il y a du potentiel dans cette équipe. Il faut s’extirper de cette zone, ça viendra petit à petit.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après Metz - ASSE
Claude PUEL :
Quelle est votre réaction à chaud après le coup de sifflet final de ce Metz-ASSE (1-1) ?
Je n’aime pas qu’on subisse une situation, un match. Je veux qu’on joue. J’ai trouvé notre entame de match stérile. On ne se projetait pas assez, on ne prenait pas assez les espaces. Face à Angers vendredi dernier, mon équipe a joué. Ça montre que ce groupe a de la qualité mais il faut se montrer. Il faut prendre confiance en nos moyens même si je sais que la situation est difficile.
Ce résultat ne vous permet pas d’avancer au classement...
C’est un point, un point à l’extérieur mais il est insuffisant pour eux comme pour nous. Comme face à Angers, il y a eu une grosse débauche d’énergie face à une équipe difficile à jouer. Dans un contexte normal, ce serait à bon point pris à l’extérieur. Dans notre situation, c'est insuffisant, il faut aller chercher des points.
Vous avez fait des choix en attaque au coup d’envoi de ce match...
On a des solutions avec Arnaud Nordin qui a fait une très bonne semaine d’entraînement. Que ce soit avec Romain Hamouma, Denis Bouanga, Jean-Philippe Krasso ou Ignacio Ramirez, on a des possibilités. On joue dans un certain système. En ce moment je considère que ce losange permet à Ryad Boudebouz de s’exprimer. Ça permet à nos joueurs sur le front de l’attaque de le faire aussi. Ce dispositif nous donne de la solidité et apporte de la liberté à certains. Ça reste à perfectionner mais c’est intéressant.
Que vous inspire le lob magistral réussi par Wahbi Khazri ?
J’espère d’abord qu’il le cadre (il sourit). Je ne suis pas surpris car ça fait plusieurs fois qu’il le tente. Ce but est magnifique. Il prend le ballon, le conduit, voit le gardien avancé et le tente. Sa frappe est suffisamment profonde. C’est super, un coup de génie ! Il a la qualité, le talent, pour tenter des gestes qui sortent de l’ordinaire. On le savait. Ce but vient au bon moment car Metz prenait confiance après son ouverture du score.
Comment va Yvan Neyou, sorti sur blessure en début de rencontre ?
Il a une grosse entorse à la cheville. Elle était très enflée. Il ne pouvait pas continuer la partie.
ASSE.FR
Quelle est votre réaction à chaud après le coup de sifflet final de ce Metz-ASSE (1-1) ?
Je n’aime pas qu’on subisse une situation, un match. Je veux qu’on joue. J’ai trouvé notre entame de match stérile. On ne se projetait pas assez, on ne prenait pas assez les espaces. Face à Angers vendredi dernier, mon équipe a joué. Ça montre que ce groupe a de la qualité mais il faut se montrer. Il faut prendre confiance en nos moyens même si je sais que la situation est difficile.
Ce résultat ne vous permet pas d’avancer au classement...
C’est un point, un point à l’extérieur mais il est insuffisant pour eux comme pour nous. Comme face à Angers, il y a eu une grosse débauche d’énergie face à une équipe difficile à jouer. Dans un contexte normal, ce serait à bon point pris à l’extérieur. Dans notre situation, c'est insuffisant, il faut aller chercher des points.
Vous avez fait des choix en attaque au coup d’envoi de ce match...
On a des solutions avec Arnaud Nordin qui a fait une très bonne semaine d’entraînement. Que ce soit avec Romain Hamouma, Denis Bouanga, Jean-Philippe Krasso ou Ignacio Ramirez, on a des possibilités. On joue dans un certain système. En ce moment je considère que ce losange permet à Ryad Boudebouz de s’exprimer. Ça permet à nos joueurs sur le front de l’attaque de le faire aussi. Ce dispositif nous donne de la solidité et apporte de la liberté à certains. Ça reste à perfectionner mais c’est intéressant.
Que vous inspire le lob magistral réussi par Wahbi Khazri ?
J’espère d’abord qu’il le cadre (il sourit). Je ne suis pas surpris car ça fait plusieurs fois qu’il le tente. Ce but est magnifique. Il prend le ballon, le conduit, voit le gardien avancé et le tente. Sa frappe est suffisamment profonde. C’est super, un coup de génie ! Il a la qualité, le talent, pour tenter des gestes qui sortent de l’ordinaire. On le savait. Ce but vient au bon moment car Metz prenait confiance après son ouverture du score.
Comment va Yvan Neyou, sorti sur blessure en début de rencontre ?
Il a une grosse entorse à la cheville. Elle était très enflée. Il ne pouvait pas continuer la partie.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après ASSE - Clermont
Claude PUEL
Quelle est votre réaction à chaud après ce succès renversant face au Clermont Foot (3-2) ?
C’est un scénario qu’on vit assez souvent depuis le début de saison, mais pas jusqu’à la victoire. On revient dans ce match et on va le gagner dans les arrêts de jeu. Ça montre le caractère de mes joueurs, du staff. On a tout donné. Je suis très heureux qu’ils soient récompensés. Ils le méritent.
La partie avait pourtant mal démarré...
On se met à la faute. On concède des buts qu’on doit éviter depuis le début de saison. Il faut corriger ça car c’est dommage. Mais vivre un tel scénario, revenir puis faire la différence, ça montre que personne ne triche dans mon groupe. Si certains en doutaient, ils donnent tout.
On a tout de même senti vos joueurs contenir leur joie dans ce contexte...
Les joueurs, dans le vestiaire, étaient très heureux. Ils ont conscience que c’est une première victoire. Il nous en reste à aller chercher. On a débloqué un compteur. Il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Il y a de la mesure par rapport à ce qui nous attend pour la suite. Le chemin sera long.
Avez-vous été perturbés par l'avant-match un peu particulier ?
Non. On essaye de rester concentrés sur notre partie, de mettre les joueurs dans leur élément. Chaque match est difficile à préparer, celui-là l’était d’autant plus car à huis clos. Dans ces conditions, ça favorisait l’équipe adverse.
Vos changements ont été décisifs cet après-midi...
Car tous les joueurs qui sont entrés ont eu la volonté d’apporter. Ils ont fait les efforts offensifs et défensifs. Ça a permis notamment d’éviter des contres qui faisaient très mal. Pouvoir compter sur cet état d’esprit de tous les joueurs, du staff, des gens qui travaillent au club, c’est énorme. Personne ne lâche rien.
De quoi souffre qui a Gabriel Silva qui a dû quitter ses coéquipiers prématurément ?
Il a un problème aux ischios. C’est dommage car il fait de très bonnes semaines d’entraînement. Il n’arrivait pas à se lâcher après de nombreux problèmes musculaires. Il n’avait plus d’appréhension, redevenait un défenseur. Je suis désolé pour lui.
ASSE.FR
Quelle est votre réaction à chaud après ce succès renversant face au Clermont Foot (3-2) ?
C’est un scénario qu’on vit assez souvent depuis le début de saison, mais pas jusqu’à la victoire. On revient dans ce match et on va le gagner dans les arrêts de jeu. Ça montre le caractère de mes joueurs, du staff. On a tout donné. Je suis très heureux qu’ils soient récompensés. Ils le méritent.
La partie avait pourtant mal démarré...
On se met à la faute. On concède des buts qu’on doit éviter depuis le début de saison. Il faut corriger ça car c’est dommage. Mais vivre un tel scénario, revenir puis faire la différence, ça montre que personne ne triche dans mon groupe. Si certains en doutaient, ils donnent tout.
On a tout de même senti vos joueurs contenir leur joie dans ce contexte...
Les joueurs, dans le vestiaire, étaient très heureux. Ils ont conscience que c’est une première victoire. Il nous en reste à aller chercher. On a débloqué un compteur. Il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Il y a de la mesure par rapport à ce qui nous attend pour la suite. Le chemin sera long.
Avez-vous été perturbés par l'avant-match un peu particulier ?
Non. On essaye de rester concentrés sur notre partie, de mettre les joueurs dans leur élément. Chaque match est difficile à préparer, celui-là l’était d’autant plus car à huis clos. Dans ces conditions, ça favorisait l’équipe adverse.
Vos changements ont été décisifs cet après-midi...
Car tous les joueurs qui sont entrés ont eu la volonté d’apporter. Ils ont fait les efforts offensifs et défensifs. Ça a permis notamment d’éviter des contres qui faisaient très mal. Pouvoir compter sur cet état d’esprit de tous les joueurs, du staff, des gens qui travaillent au club, c’est énorme. Personne ne lâche rien.
De quoi souffre qui a Gabriel Silva qui a dû quitter ses coéquipiers prématurément ?
Il a un problème aux ischios. C’est dommage car il fait de très bonnes semaines d’entraînement. Il n’arrivait pas à se lâcher après de nombreux problèmes musculaires. Il n’avait plus d’appréhension, redevenait un défenseur. Je suis désolé pour lui.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après Troyes - ASSE
Claude PUEL :
Quel regard portez-vous sur cette deuxième victoire consécutive ?
Ce n’est pas notre meilleur match de la saison. Il y en a eu des bons, voire des très bons qui n’ont pas été récompensés. On a livré beaucoup de bons contenus. Sur ce match en l’occurrence, on a livré une grosse première période. Après avoir ouvert la marque en seconde, on a eu des balles de deuxième but qu’on n'a pas concrétisé. Ensuite, on l’a échappé belle. Je rappelle quand même qu’on avait sept joueurs blessés, malades ou suspendus. C’est beau, dans ce contexte, d’enfin mener au score, de ne pas prendre de but et de ramener trois points. Ce n’est pas anodin.
Votre composition offensive est-elle la clé de ce succès?
Tout est une question d’équilibre. On a décidé de mettre Ryad Boudebouz devant la défense pour compenser l’absence d’Yvan Neyou. Il fallait l’entourer, lui proposer des solutions. C’était bien même si on a un peu perdu le fil par moments avec des ballons perdus bêtement. Il faut faire attention à ces sautes de concentration. On aurait pu le payer cher. On s’en sort bien sur des maladresses adverses ou sur des frappes contrées. Cette fameuse balle de break, on doit la mettre.
Le positionnement de Ryad Boudebouz vous donne-t-il de nouvelles idées ?
Ce n’est pas une trouvaille. Il a la faculté de tenir le ballon. C’est une place très exigeante sur le plan technique. Lorsqu’Yvan Neyou est absent, on a moins de possibilités d’ouvrir le jeu. Avec Ryad un cran plus bas, c’est plus de sérénité technique et de la confiance pour nos défenseurs. Rien n’est arrêté dans ce milieu de terrain.
La victoire a été scellée par un but spectaculaire de Miguel Trauco.
Miguel a failli ne pas jouer. Il était en délicatesse avec sa cheville. Il a fait des soins et ne s'est pratiquement pas entraîné. Lui, comme le groupe, nous permet d’obtenir cette victoire. Les joueurs sont tous au diapason, ne lâchent rien. Ce sera avec cet état d’esprit que nous remontrons au classement.
On vous imagine satisfait de la remontée au classement à l'ASSE.
Si on prend des points, ce sera automatiquement bien. On doit faire notre propre chemin. On va affronter une équipe costaude. On va aborder un match de prestige face à un adversaire qui donne l'impression de laisser des possibilités mais qui finit toujours par l'emporter.
Quel regard portez-vous sur cette deuxième victoire consécutive ?
Ce n’est pas notre meilleur match de la saison. Il y en a eu des bons, voire des très bons qui n’ont pas été récompensés. On a livré beaucoup de bons contenus. Sur ce match en l’occurrence, on a livré une grosse première période. Après avoir ouvert la marque en seconde, on a eu des balles de deuxième but qu’on n'a pas concrétisé. Ensuite, on l’a échappé belle. Je rappelle quand même qu’on avait sept joueurs blessés, malades ou suspendus. C’est beau, dans ce contexte, d’enfin mener au score, de ne pas prendre de but et de ramener trois points. Ce n’est pas anodin.
Votre composition offensive est-elle la clé de ce succès?
Tout est une question d’équilibre. On a décidé de mettre Ryad Boudebouz devant la défense pour compenser l’absence d’Yvan Neyou. Il fallait l’entourer, lui proposer des solutions. C’était bien même si on a un peu perdu le fil par moments avec des ballons perdus bêtement. Il faut faire attention à ces sautes de concentration. On aurait pu le payer cher. On s’en sort bien sur des maladresses adverses ou sur des frappes contrées. Cette fameuse balle de break, on doit la mettre.
Le positionnement de Ryad Boudebouz vous donne-t-il de nouvelles idées ?
Ce n’est pas une trouvaille. Il a la faculté de tenir le ballon. C’est une place très exigeante sur le plan technique. Lorsqu’Yvan Neyou est absent, on a moins de possibilités d’ouvrir le jeu. Avec Ryad un cran plus bas, c’est plus de sérénité technique et de la confiance pour nos défenseurs. Rien n’est arrêté dans ce milieu de terrain.
La victoire a été scellée par un but spectaculaire de Miguel Trauco.
Miguel a failli ne pas jouer. Il était en délicatesse avec sa cheville. Il a fait des soins et ne s'est pratiquement pas entraîné. Lui, comme le groupe, nous permet d’obtenir cette victoire. Les joueurs sont tous au diapason, ne lâchent rien. Ce sera avec cet état d’esprit que nous remontrons au classement.
On vous imagine satisfait de la remontée au classement à l'ASSE.
Si on prend des points, ce sera automatiquement bien. On doit faire notre propre chemin. On va affronter une équipe costaude. On va aborder un match de prestige face à un adversaire qui donne l'impression de laisser des possibilités mais qui finit toujours par l'emporter.
Re: Conférence de presse après ASSE - PSG
Claude PUEL :
Considérez-vous que l’expulsion de Timothée Kolodziejczak a impacté le résultat final de cet ASSE-Paris (1-3) ?
C’est évident que l’expulsion a bouleversé le visage de cette rencontre. On a essayé de jouer dès le départ, on a fait des choses intéressantes. Ça nous a permis de mener au score. On a eu ensuite de belles situations. Mais cette fin de première période… L’expulsion est très sévère. Timothée Kolodziejczak n’est pas dernier défenseur. Cette expulsion change notre première période puisqu’on concède l’égalisation avec deux joueurs, deux défenseurs, en moins (après avoir reçu des soins, Yvann Maçon attendait l'accord de l'arbitre pour revenir sur le terrain). En deuxième, on a été très courageux. On a essayé de rester bien organisés défensivement et d’exploiter les situations. La fatigue générale nous pénalise forcément sur le but du 2-1.
Est-elle sévère selon vous ?
Je pense qu’il y a interprétation. On suppute qu’éventuellement Kylian Mbappé va prendre Mickaël Nadé de vitesse ? Non. C’est dommage car ça gâche le match qu’on aurait pu faire. À onze contre onze, avec un défenseur en plus pour défendre, peut-être qu’on n’aurait pas concédé cette égalisation et qu’on aurait pu voir un joli spectacle en seconde période. C’est dommage.
Le match le plus important est celui qui vient.
Il faut désormais se tourner vers Brest, un match crucial dans la course au maintien…
Oui, alors que le match du jour nous est préjudiciable. Alors qu’on en avait déjà deux suspendus, Etienne Green et Zaydou Youssouf, on perd également Timothée Kolodziejczak. On a aussi des malades, c’était le cas d’Arnaud Nordin. Si l’on rajoute les blessés, Yvan Neyou, Romain Hamouma… Ça fait beaucoup. Mais le match le plus important est celui qui vient. Il faut bien récupérer pour être prêts.
Vous avez fait plusieurs choix forts dans votre composition de départ. Notamment celui de titulariser Yvann Maçon à un poste inhabituel ?
L’idée était d’amener de la vitesse sur le côté. Yvann Maçon a fait une bonne semaine à ce poste. Sur sa première période, il a été plus statique. J’aurais aimé qu’il participe un peu plus. Mais quand on joue Paris, on a peut-être plus tendance à ne pas se lâcher pleinement. Ça fait partie de l’apprentissage pour ces jeunes joueurs.
Ce match va-t-il servir de déclic à Denis Bouanga ?
Je l’espère. D’abord, il a rouvert son compteur ce qui est très bien. Il a apporté le danger, même en deuxième période. C’est bien. Il a perdu moins de ballons. C’est ce vers quoi il doit tendre.
ASSE.FR
Considérez-vous que l’expulsion de Timothée Kolodziejczak a impacté le résultat final de cet ASSE-Paris (1-3) ?
C’est évident que l’expulsion a bouleversé le visage de cette rencontre. On a essayé de jouer dès le départ, on a fait des choses intéressantes. Ça nous a permis de mener au score. On a eu ensuite de belles situations. Mais cette fin de première période… L’expulsion est très sévère. Timothée Kolodziejczak n’est pas dernier défenseur. Cette expulsion change notre première période puisqu’on concède l’égalisation avec deux joueurs, deux défenseurs, en moins (après avoir reçu des soins, Yvann Maçon attendait l'accord de l'arbitre pour revenir sur le terrain). En deuxième, on a été très courageux. On a essayé de rester bien organisés défensivement et d’exploiter les situations. La fatigue générale nous pénalise forcément sur le but du 2-1.
Est-elle sévère selon vous ?
Je pense qu’il y a interprétation. On suppute qu’éventuellement Kylian Mbappé va prendre Mickaël Nadé de vitesse ? Non. C’est dommage car ça gâche le match qu’on aurait pu faire. À onze contre onze, avec un défenseur en plus pour défendre, peut-être qu’on n’aurait pas concédé cette égalisation et qu’on aurait pu voir un joli spectacle en seconde période. C’est dommage.
Le match le plus important est celui qui vient.
Il faut désormais se tourner vers Brest, un match crucial dans la course au maintien…
Oui, alors que le match du jour nous est préjudiciable. Alors qu’on en avait déjà deux suspendus, Etienne Green et Zaydou Youssouf, on perd également Timothée Kolodziejczak. On a aussi des malades, c’était le cas d’Arnaud Nordin. Si l’on rajoute les blessés, Yvan Neyou, Romain Hamouma… Ça fait beaucoup. Mais le match le plus important est celui qui vient. Il faut bien récupérer pour être prêts.
Vous avez fait plusieurs choix forts dans votre composition de départ. Notamment celui de titulariser Yvann Maçon à un poste inhabituel ?
L’idée était d’amener de la vitesse sur le côté. Yvann Maçon a fait une bonne semaine à ce poste. Sur sa première période, il a été plus statique. J’aurais aimé qu’il participe un peu plus. Mais quand on joue Paris, on a peut-être plus tendance à ne pas se lâcher pleinement. Ça fait partie de l’apprentissage pour ces jeunes joueurs.
Ce match va-t-il servir de déclic à Denis Bouanga ?
Je l’espère. D’abord, il a rouvert son compteur ce qui est très bien. Il a apporté le danger, même en deuxième période. C’est bien. Il a perdu moins de ballons. C’est ce vers quoi il doit tendre.
ASSE.FR
Re: Conférence de presse après ASSE - Rennes
Claude Puel :
Comment expliquez-vous cette large défaite ?
Malgré un contexte difficile pour tout le monde, il y avait beaucoup d’envie, matérialisé par vingt premières minutes à notre avantage. Il nous a manqué de la justesse, il y avait des coups qu'on aurait pu mieux jouer. Parfois on cherchait le pied fort à tout prix, on s'est trompé de timing de passe mais on a été dangereux. On a fait une grosse entame, vraiment intéressante mais ensuite, l’équipe a été beaucoup trop touchée par des éléments contraires. On a perdu Harold Moukoudi et sa sortie nous a déstabilisés. Le temps qu’on reprenne nos marques, on a encaissé le premier but. Puis le deuxième, et le troisième sur un coup du sort. En seconde période, le quatrième but a mis un terme à nos espoirs. Il faut aussi dire qu’on a rencontré une très bonne équipe, bien organisée avec de très bons joueurs.
On a besoin de se sentir solides, performants et efficaces.
Quels enseignements en tirer ?
On a été très fragiles. On a senti que le moindre petit détail contraire pouvait nous atteindre. Dans la situation où on est, il faut qu’on soit récompensés sinon on est rapidement déstabilisés. Les temps forts doivent absolument être concrétisés pour prendre de la confiance. On a besoin de se sentir solides, performants et efficaces.
Ce résultat peut-il déstabiliser psychologiquement votre groupe ?
Depuis le début de cette saison très particulière, cette équipe a été touchée mais elle a toujours trouvé les ressources pour se relever. Elle les trouvera encore après le match d’aujourd’hui. Dans notre parcours, on a déjà gagné deux matches après une très mauvaise série. Ça montre la force de caractère de ce groupe. Il faut relever la tête de suite.
Les supporters ont eu quelques messages à votre encontre...
Je n’en fait pas cas. Tout ce qui est contre les joueurs, la direction, ou moi-même peut toucher parce que tout le monde essaie de faire de son mieux. Ça n'apporte pas la sérenité dont on a besoin pour évoluer positivement.
ASSE.FR
Comment expliquez-vous cette large défaite ?
Malgré un contexte difficile pour tout le monde, il y avait beaucoup d’envie, matérialisé par vingt premières minutes à notre avantage. Il nous a manqué de la justesse, il y avait des coups qu'on aurait pu mieux jouer. Parfois on cherchait le pied fort à tout prix, on s'est trompé de timing de passe mais on a été dangereux. On a fait une grosse entame, vraiment intéressante mais ensuite, l’équipe a été beaucoup trop touchée par des éléments contraires. On a perdu Harold Moukoudi et sa sortie nous a déstabilisés. Le temps qu’on reprenne nos marques, on a encaissé le premier but. Puis le deuxième, et le troisième sur un coup du sort. En seconde période, le quatrième but a mis un terme à nos espoirs. Il faut aussi dire qu’on a rencontré une très bonne équipe, bien organisée avec de très bons joueurs.
On a besoin de se sentir solides, performants et efficaces.
Quels enseignements en tirer ?
On a été très fragiles. On a senti que le moindre petit détail contraire pouvait nous atteindre. Dans la situation où on est, il faut qu’on soit récompensés sinon on est rapidement déstabilisés. Les temps forts doivent absolument être concrétisés pour prendre de la confiance. On a besoin de se sentir solides, performants et efficaces.
Ce résultat peut-il déstabiliser psychologiquement votre groupe ?
Depuis le début de cette saison très particulière, cette équipe a été touchée mais elle a toujours trouvé les ressources pour se relever. Elle les trouvera encore après le match d’aujourd’hui. Dans notre parcours, on a déjà gagné deux matches après une très mauvaise série. Ça montre la force de caractère de ce groupe. Il faut relever la tête de suite.
Les supporters ont eu quelques messages à votre encontre...
Je n’en fait pas cas. Tout ce qui est contre les joueurs, la direction, ou moi-même peut toucher parce que tout le monde essaie de faire de son mieux. Ça n'apporte pas la sérenité dont on a besoin pour évoluer positivement.
ASSE.FR