Je te renvoie à la page précédente dudit thread, où l'excellente intervention de Gom répondra à toutes tes questions. Je me permets d'ailleurs d'en copier-coller quelques parties :epicentre a écrit :Merci, mais je n'ai trouvé aucun article m'expliquant valablement en quoi une prise de participation minoritaire serait intéressante pour un investisseur (sans aucun autre accord connexe permettant d'exercer un contrôle sur la gestion et/ou de prendre le contrôle à terme&).Faiseur de Tresses a écrit :Hm... Je me demande quand même, si ça n'est pas le départ de Romeyer qui se trame sans qu'on nous le dise, et que l'affaire Carvalho gêne plus qu'on ne le pense.GreenP a écrit :c'est complétement faux ce que tu dis. relis tout le sujet, tu comprendras peut être...epicentre a écrit : PERSONNE ne va investir pour être minoritaire,
Mais avance des raisons pour un pure deal minoritaire sans accord connexe, ça serait un plaisir d'en discuter.
L’industrie du sport est aujourd’hui de plus en plus attractive aux yeux des différents acteurs financiers (un dossier a été consacré à ce sujet sur CapitalFinance récemment), les fonds d’investissement notamment, portée par la hausse des droits télés ces dernières années. Contrairement à ce que j’ai pu lire précédemment, un investisseur minoritaire ne vient pas pour faire de l’image comme disait Kishizo (le milieu de la finance est un milieu particulièrement discret au sein duquel les acteurs ne crient pas sur les toits la réussite de leurs opérations) ou pour racheter la totalité du club mais du fric. Le but de cette opération est d’injecter 20 à 30 M€ à l’année N. Cet argent permettra au club de « grandir », une progression qui entraînera une hausse de sa valeur dans 5 ou 7 ans environ (durée habituelle d’investissement pour le milieu). Cette hausse de valeur permettra ensuite à l’investisseur minoritaire de revendre ses parts à une valeur supérieure en N+5 ou N+7 et donc de réaliser une plus-value.
Un investisseur minoritaire n’a pas vocation à racheter le club dans sa totalité (les chinois n’ont aucun intérêt à racheter la totalité d’OL Groupe et d’en assurer la gestion au quotidien pour faire le parallèle), ce cas de figure arrive dans des environnements industriels, par exemple lorsqu’un grand groupe rachète 20% d’une entreprise locale dans un premier temps pour ensuite racheter la totalité si la progression de l’entreprise est satisfaisante et l’intégration réussie.
En ayant une vision réductrice et pour faire simple, l’intérêt d’un investisseur minoritaire se matérialise par des bonnes performances financières historiques, une croissance des revenus, un faible endettement, un marché en croissance et un top management de qualité. Le club coche tous les critères y compris celui concernant le management contrairement à ce que certains pensent. De plus, si le club n'était pas attractif Rothschild et Lazard ne se seraient pas battus pour avoir ce mandat.