Bon, effectivement, un flop 10 à proprement parlé, c'est compliqué. Je prends le parti d'exclure les nanars (la saga des Taxi, surtout après le premier, Les Daltons, Brice de Nice, Michel Vaillant (putain, étant fan de la BD, quelle déception), Iznogoud, etc.) ou des films volontairement outrés comme Spoof Movie (franchement, en vrai, c'est probablement le film le plus bête qu'il m'ait été donné de voir, mais c'est juste de la parodie débile assumée). Juste une petite mention d'Arac Attack, bouffonnerie arachnéenne dont je n'arrive toujours pas à savoir si elle avait l'ambition d'être un bon film.
10 -
Dikkenek - bon, j'avais dit que j'excluais les bouffonneries, je fais exception pour ne pas me faire mentir quelques posts plus haut (
). Enchaînement sans grand intérêt de sketchs de mauvais goût, un sentiment de malaise a plané pendant tout mon visionnage du film tellement je n'ai pas ri (et pourtant, Dieu sait que je suis bon public...).
9 -
Wrong Cops - il fallait que je fasse mention de Dupieux. Parfois, ses films sont pas mal, mais globalement, c'est de la poudre aux yeux pour placer sa musique dans un univers sans queue ni tête. Là, c'est poussé à l'extrême, ça n'a aucun intérêt.
8 -
Pierrot le fou - le plus fou étant que je me sois fait chier comme un rat mort pendant tout le film. C'est lénifiant de prétention et il ne se passe rien pendant les 3/4 du film.
7 -
Faute d'Amour - Aaaargh, cessez avec ces travellings avant ou arrière qui durent 3 ans sur une image immobile ou sur des gens qui font l'amour ! Bref, là, c'est avant tout la forme qui est prétentieuse et rend un film, dont le propos aurait pu être intéressant, absolument indigérable.
6 -
Juste la fin du monde - Là, non seulement la forme est ultra-prétentieuse sans rien apporter au film, mais en plus, tout est surjoué, des performances des acteurs et actrices aux musiques et aux ralentis. Imbuvable. Pour faire suite aux trois derniers, mention honorable à
Mise à mort du cerf sacré en terme de prétention, en faisant monter la sauce artificiellement pour terminer par une fin ultra-convenue.
5 -
Gigi - Comment ce film a-t-il pu être multi-oscarisé !? (9 dont 3 de la quinte majeure) C'est gnan-gnan, pas super bien joué, l'image est moche, les tentatives de gag tombent à l'eau. Bref, le pire de la comédie musicale.
4 -
Roméo+Juliette - Bon, là, je suis un peu dur, je n'ai dû voir que 1/4 du film. Me faisant tellement chier, j'ai écouté la trotteuse de ma montre le reste du temps pour m'occuper (m'enfin, c'est pas super bon signe, quand même).
3 -
Exodus : Gods and Kings - La preuve ultime que faire des remakes, c'est de la merde. Ce film, en plus d'être une infâme bouse, est une insulte au chef d’œuvre de Cecil B. DeMille. Histoire mutilée pour nous submerger d'effets spéciaux, tellement que l'on n'y voit plus grand chose. Un carnage.
2-
300 - Alors, là, ça cumule. D'une part, c'est plutôt mal joué, les acteurs en font des caisses. Mais bon, c'est aussi la faute à un scenar à chier qui est tellement écrit pour en faire un film de propagande qu'il est difficile de ne pas être dans l'excès. Je resterais soft sur le fait que la propagande à base de "butons ces barbares de basanés, vive la démocratie occidentale qui passe par le massacre", c'est pas trop ma cam. Enfin, les effets spéciaux, ça peut être cool, le numérique à toute blinde, pour le coup, c'était too much, j'avais l'impression d'être devant un (mauvais) jeu vidéo. Mention honorable pour
L'Etau dans le thème du film de propagande mal ficelé.
1 -
Conte d'hiver - Bon, ok, je n'aime pas Rohmer, ce n'est pas une raison pour le brocarder. C'est pour ça que je n'ai pas mis Conte d'été ici. Mais Conte d'hiver a un défaut majeur, c'est que c'est extrêmement mal joué. On dirait un spectacle de fin d'année d'école primaire (allez, de collège, soyons généreux). C'est à vous faire passer le duo Kev' Adams/Franck Dubosc pour Cary Grant/James Stewart. C'est vraiment joué avec les pieds. C'est le seul film que j'ai vu où je me suis dit "pourquoi pas moi ?" Mention honorables toutefois pour
En quatrième vitesse d'Aldrich et pour
The Reader de Daldry que je trouve quand même également très mal joués.
J'ai par ailleurs fait preuve d'une clémence exceptionnelle pour
Dunkerque parce que, bien que je trouve que ce soit foiré, je crois comprendre l'intention, l'expérimentation tentée par Nolan. Il fallait essayer, le résultat est un fatras insuivable, tant pis. J'ai également épargné
A l'est de Shanghai, qui mérite une mention honorable toutefois tant c'est sans intérêt et
99 francs, me demandant si ça n'entrait pas surtout dans la catégorie nanar.
