Je te rejoins clairement là dessus.franck42 a écrit : ↑17 juil. 2019, 01:09En même temps tu veux parler de quoi sur le fond?martien a écrit : ↑17 juil. 2019, 00:56Je suis d'accord, mais je trouve qu'on tombe un peu trop dans une dérive à l'américaine, parfois. L'exigence de vertu ! A la différence qu'ils font la police des braguettes (cf Clinton) alors qu'on fait la police des porte-feuilles. C'est peut-être plus légitime certes, mais le point commun à ces deux manies est qu'elles nous font oublier le fond et l'essentiel de la politique.franck42 a écrit : ↑17 juil. 2019, 00:50Je pense qu'ils ont un paquet de dossiers, qu'ils chargent au fur et à mesure, et suivant les circonstances ou quand ils pensent qu'ils vont pouvoir faire le buzz pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines, ils balancent la sauce. Ils font partie des grands gagnants de la prise de pouvoir par les macronistes.
Pour le reste on est d'accord mais c'est quand même beaucoup plus facile de prouver l'immoralité ou l'absence de déontologie de De Rugy, plutôt que son incompétence en tant que ministre de l'écologie.
C'est comme à l'époque de l'affaire Benalla. Je devais être le seul parmi tous mes contacts sur les réseaux sociaux à m'en foutre un peu et à ne pas commenter, car je ne trouvais simplement pas ça intéressant. Oui c'est choquant (bien que de nombreux hommes d'Etat se sont entourés de mecs du même type), mais c'est pas ça qui fait que la France va mal ou qu'il faut s'opposer à Macron. Ca reste un détail, pour notre pays, pour nos vies, pour l'Etat français.
Le capitalisme l'a emporté sur le socialisme, qui a disparu de la planète (à part quelques résidus en Corée du Nord ou à Cuba!)
Les décisions majeures sont uniformisées et prises au niveau européen, sous l'influence des lobbies.
L'activité industrielle est complètement parasitée par les flux financiers de l'économie virtuelle.
Au national, la politique de Macron est dans la continuité de celle d'Hollande, qui était dans la continuité de celle de Sarko... avec des marges de manœuvre toujours plus réduites.
Bref ne reste plus que la politique spectacle, tout le reste est en service commandé.
Mais faut-il être fataliste à ce point ? La vraie politique, celle des grandes idées qui façonnent et font évoluer les sociétés, est-elle définitivement morte et enterrée ?
Je trouve cette époque d'une bêtise et d'une pauvreté intellectuelle inouïe. Je suis nostalgique d'une époque où l'opposition entre les deux extrémités politiques se situait entre les idées de Maurras, De Maistre... et celles de Marx, de Proudhon, de Bakounine... Là il y avait de vrais idéaux, de vrais projets de société, portés par des esprits brillants. C'était pas les débiles identitaires qui vont jeter du jambon sur les mosquées contre les tarées aux cheveux bleus qui luttent contre le manspreading. Ni Marine Le Pen contre Benoît Hamon. J'ai juste l'impression que la politique au sens noble a disparue, et ça me fait chier car c'est, avec les verts, l'une de mes plus grandes passions !

Mais je ne vois pas pourquoi ce serait une fatalité. On est juste dans une période d'abrutissement généralisé, de simplification de tout, de manichéisme. A chacun de nous de contribuer à remonter le niveau.