Pour la fibre on dit la même chose ! En zone dense les opérateurs peuvent amortir leur investissement, en dehors de ces zones c'est à l'état et aux collectivités locale de financer la continuité du service.Mic-Mic a écrit : ↑03 sept. 2020, 16:00Pour la 4G et la 5G, je veux bien faire mon mea culpa, j'ai dû rester sur des anciennes impressions.Junito a écrit : ↑03 sept. 2020, 15:28 Hé c'est finit les PTT, le minitel et tout ça, hein ! Le telecom sont une machine à cash pour l'Etat depuis 20 ans. Ce sont les opérateurs qui ont payé le déploiement des réseaux depuis tout en payant des licences à plusieurs centaines de millions d'€. Tout juste l'état a-t-il consentit de réduire un peu le c coût des licences en échange d'une couverture des zones blanches au frais des opérateurs.
https://www.lesechos.fr/2018/01/4g-le-d ... urs-981830
Pour la fibre c'est complètement différent, il y a beaucoup de BTP qui rentre en jeu. Pour autant dans les zones densément peuplées les opérateurs investissent directement, dans les zones rurales l'état met à disposition des financement pour les collectivité locales mais c'est de moins en moins nécessaire.
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hig ... es-1140621
Par contre, pour la fibre je suis sûr de mon fait. L'Etat a partagé la France en deux : les zones denses et donc rentables, qui ont donc été confiées aux opérateurs, et les zones peu denses, et donc moins rentables sur lesquelles c'est au pouvoir public de développer la fibre.
Et c'est loin d'être aussi neutre que tu le sous-entends ! Par exemple, sur le réseau public de la Loire (THD 42), on est sur un coût de 280 millions d'euros, avec une participation de l'Europe à hauteur de 4 millions et de l'Etat à hauteur de 25 millions. Ca laisse plus de 250 millions à charge des collectivités locales.
https://www.thd42.fr/#thd42-financeurs
Dans la Loire, le département, la région et les communautés de communes pouvaient et ont accepter de supporter ces coûts, mais ce n'est pas le cas de partout. Et c'est loin d'être le chantier le plus onéreux (dans l'Isère, ça a côuté 525 M €).
Et c'est ça que j'aimerais qu'on évite avec la 5G : qu'encore une fois, on développe une nouvelle technologie pour les urbains et que si les ruraux veulent en bénéficier eux aussi, alors ils devront attendre 25 ans ou alors mettre la main à la poche.
Je suis loin d'être un expert du sujet, mais au niveau national, qu'est ce qui serait préférable : que toute la France soit couverte en réseau téléphonique, ou que certaines zones aient accès à la 5G ?
Les deux ne sont pas forcément contradictoires, mais avec des financements et du temps limité, il sera difficile de mener les deux de front.
Après ce sont des vases communiquant, les recettes de l'état sur les telecom - on parle de plusieurs milliards par an - permettent de financer les infrastructures dans les zones moins densément peuplées.