Couramiaud Poitevin a écrit : ↑15 avr. 2020, 01:17
Matraquer ? C'est la police de Macron qui matraque, pas moi ! Je suis beaucoup mois violent que toi, je te signale. Il t'arrive de partir des des tirades d'une violence inouïe sur certaines catégories de personnes (fonctionnaires, postiers), d'une violence qui n'est même pas acceptable. Surtout qu'elle est dirigée contre des catégories de Français qui n'ont pas a subir ça. tu pratiques la stigmatisation, tu cherches des boucs émissaires à cette crise en faisant ça. Ce n'est pas l'attitude à avoir.
baggio42 a écrit : ↑14 avr. 2020, 19:34
Tiens je vais apporter de l'eau à ton moulin.
Pourquoi on ne requisitionne pas les hôtels pour mettre les citoyens porteurs du virus, au lieu qu'ils restent chez eux, au contact de leurs proches.Sur cet item précis, le gouvernement n'est pas bon!
Tu as peut être raison, sur les hôtels, mais peut être que non. Avant de discuter de la méthode de confinement, il faut déjà qu'on nous l'expose, ce qui a été choisi !
Or, ça n'a pas été fait ! Tout est confus ! D'abord que le chef de l'état nous fasse un point sur la situation et nous explique les choix techniques qui ont été opérés ! Qu'on arrête de prendre les Français pour des cons ! Qu'on nous dise ou sont sont les problèmes sans se cacher, et les solutions !
Mais on nous ment depuis le début, alors maintenant, c'est difficile. Et la parole est essentielle, dans ces situations : c'est la parole du chef de l'état qui oriente, qui galvanise, qui fait régner la confiance.
De Gaulle, c'est d'abord un discours : c'est un homme qui quitte la France et qui déclare continuer le combat. En fait, il n'est pas en mesure de continuer, il n'a pas armé, il n'a que son verbe pour lui, et il fait continuer la France par la force des mots. Mais attention, les mots et l'attitude concorde, ce n'est pas un rôle qu'il joue, comme Macron. De Gaulle, le 18 juin il était son discours, comme la reine dimanche. Macron, il n'est rien, il est creux, donc il ne peut pas avoir un discours qui galvanise la France.
Macron n'est pas à la hauteur. On le savait avant, mais là, on le voit tous les jours. Et même toi, tu le sais. La preuve, tu viens me parler.
Tu l'as soutenu Macron, parce que tu pensais qu'il défendais tes intérêts, et maintenant, tu n'as plus confiance. Tu as peur pour ta santé, celle de ta famille, tes revenus sont menacés, ton travail. Tout ce qui fait ta vie (famille, travail, santé) est en péril.
Et entre les mains de qui elle est, ton existence ? d'un médiocre narcisse, Macron, et d'une bande de bras cassés au services des puissances d'argent. Et maintenant, tu viens discuter des solutions à trouver avec des gens comme moi, tu vois que la solution, c'est pas Macron qui va la construire, mais des Français comme moi, et même d'autres GJ, et oui !
Maintenant, tu comprends que Macron et Cie ne défendent pas tes intérêts, mais ceux de personnes bien plus riche. Les GJ le disent depuis le début, mais pour toi, ils étaient ce que tu n'es pas, des pauvres, des perdants.
Maintenant, on n'a pas le choix, il faut faire avec Macron, mais c'est important de réfléchir et montrer quand on n'est pas d'accord, parce que ça infléchit le pouvoir, même si on n'est pas dans la rue pour gueuler.
La première chose qu'on doit demander au pouvoir en place, c'est pas des hôtels, ce sont des précisions sur les choix décidés par le gouvernement : qu'on nous dise clairement ou on en est, quels choix sont opérés et pour quelle raison. C'est un préalable indispensable. Après, on peut se prononcer sur les choix.
Il y a un léger progrès : Macron a plus ou moins reconnu la pénurie de matériel : il ne nous ment plus, c'est déjà ça, mais il ne nous explique pas les choix opéré, et c'est ce qu'il devait faire. Encore un rendez-vous de raté, un de plus.
Et oui, on est dans une crise monstrueuse et on a un minus au pouvoir, et c'est impossible de changer maintenant. On va faire avec, on va essayer de l'aider, on va essayer de passer cette crise ensembles, solidaires.
Pour finir, j'ai parlé de De Gaulle, mais il n'y avait pas que lui. Il ne faut pas oublier le le rôle qu'à joué Georges Mandel, de son vrai nom Louis Rothschild, né le 5 juin 1885 et assassiné le 7 juillet 1944 des miliciens, homme politique de droite. Mandel a été en partie à l'origine de la détermination du général de Gaulle, le 14 juin 1940, d'aller à Londres représenter la France libre. Cet épisode est évoqué par le Général dans ses Mémoires de guerre. C'est ainsi que dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 juin 1940, à la préfecture de Tours16, en pleine débâcle de la France, Mandel lui dit :
"Vous avez de grands devoirs à accomplir, général, mais avec l'avantage d'être au milieu de nous tous un homme intact... Ne pensez qu'à ce qui doit être fait pour la France, et songez que, le cas échéant, votre fonction actuelle pourra vous faciliter les choses."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Mandel
Ce sont des hommes comme ça qui ont fait la France. Macron n'en est pas, mais nous, on doit essayer de marcher dans les pas de ces hommes, et de faire au mieux pour traverser cette crise. Un page de l'humanité se tourne, plus rien ne sera comme avant, et c'est à nous de construire le futur, en essayant d'être à la hauteur, comme d'autres ont su l'être à d'autres moments terribles de notre Histoire.