il est impossible d'arreter l'ingérance dans leur cycle de vie, notre seule existance est une ingérance, le moindre arbre coupé pour faire une cabane, le moindre m2 défriché pour cultiver. Depuis l'agriculture et la sédentarisation on détruit c'est un fait, on n'arrête pas en un claquement de doigts, même Deep Green Resistance n'a pas cette prétentionFaiseur de Tresses a écrit : ↑02 févr. 2019, 13:34 Oui mais voilà, tu penses qu'on a des obligations envers notre écosystème et d'autres espèces. Moi je pense qu'on n'en a pas d'autres que d'arrêter d'ingérer dans leur cycle de vie : qu'on réduise notre impact, à commencer par le carbone évidemment, et ce sera déjà pas mal.
Réduire est bien entendu insuffisant : c'est à la carte, ce qu'on peut, "faire notre part", c'est l'écologie du loisir et du bon vouloir, du cruseur là ou ça nous arrange.
C'est justement une mission de régénération qui est nécessaire, un oeuvre contre intuitive de restauration d'espaces naturels au mépris de notre confort.
Le "réduire mon impact" revient à choisir de polluer moins pour polluer plus longtemps. La solution est dans le changement radical de mode de vie en visant la permanance de notre mode de vie, la soutenabilité de notre impact sur l'écosystème. Et cette radicalité ce n'est pas forcément renverser la table, c'est s'imprégner dans chaque de nos actions "si 8M de personnes font comme moi, est ce que l'écosystème survit?", et tenter de répondre par oui de plus en plus.
Ce n'est pas question de légitimité, c'est question de "ici et maintenant". Il y a nous, uniquement nous à pouvoir changer le cap du navire qui va s'écraser sur la banquise, sachant que nous périrons tous et que l'explosion fera fondre toute la banquise.Faiseur de Tresses a écrit : Vu les conneries accumulées de notre espèce, je vois pas quelle légitimité elle aurait à assumé un leadership quelconque, réel ou fantasmé, dans une mission sauvegarde de l'écosystème actuel.