Décès d’Henri FALQUE, l’homme qui m’a fait aimer les Verts
Publié : 21 juin 2016, 18:33
Henri FALQUE, grand résistant, ancien déporté, est décédé le 17 juin à Toulon, dans sa 95e année.
Après des actes individuels de résistance en Tunisie où il avait été envoyé dans le cadre des Chantiers de jeunesse de Vichy, il exerce diverses responsabilités dans les réseaux 93, Espoir et Franc-Tireur. En novembre 1943 il devient, auprès de Marc BLOCH, responsable propagande-diffusion de dix départements de la région de Lyon.
En avril 1944, il est, dans la même région, responsable propagande-diffusion des MUR (Mouvements unis de la Résistance).
Il est arrêté le 2 juillet 1944 à Chazelles-sur-Lyon dans le cadre d’une de ses missions.
Il fait partie d’un des derniers convois de déportés partis de Compiègne. Il est déporté à Buchenwald, puis dans les mines de sel de Stassfurt. Le 11 avril 1945, tombe l’ordre d’évacuation du camp de Stassfurt. C’est le début de la Todesmarsch, ou Marche de la mort. Henri FALQUE effectue les trois quarts du parcours pieds-nus. À son arrivée à en Tchécoslovaquie le 8 mai 1945, il ne pesait plus que 35 kg. Atteint par la gangrène, il a dû être amputé de plusieurs orteils.
Ensuite, la vie a repris ses droits et Henri FALQUE a renoué avec ses passions, au premier rang desquelles figurait son amour des Verts.
Devenu mon voisin boulevard Jules Janin, à quelques minutes de Geoffroy Guichard, c’est lui qui m’a fait découvrir les Verts quand j’avais 7-8 ans, dans les années 53-54.
J’avais déjà rencontré l’anecdote lorsque j’avais été interviewé pour la rubrique « Les Mastres » : pour ses faits de résistance, Henri FALQUE, dans les années 50, a été décoré de la Légion d’honneur, en même temps qu’étaient décorés d’autres résistants (dont mon père qui avait reçu la médaille militaire). Il y avait eu à Saint-Étienne une importante cérémonie avec participation de personnalités politiques nationales de premier plan. La remise des décorations avait eu lieu le matin et ensuite il y avait un grand repas officiel. Mais à l’époque les matchs avaient lieu le dimanche après-midi vers 15h. Vers 14h, Henri FALQUE, décoré de frais, a planté toute l’assistance pour aller à GG…..
Par la suite, il a été très proche des dirigeants de l’ASSE, notamment à l’époque de Roger ROCHER.
Les obsèques d’Henri FALQUE auront lieu lundi 27 juin à 10 h en la Cathédrale Saint-Charles à Saint-Étienne.
Sa famille m’a fait savoir que la présence de gens en vert lors de la cérémonie serait un hommage très apprécié. Alors, amis potonautes, si vous êtes disponibles lundi 27 à 10 heures, vous savez ce qui vous reste à faire…
Après des actes individuels de résistance en Tunisie où il avait été envoyé dans le cadre des Chantiers de jeunesse de Vichy, il exerce diverses responsabilités dans les réseaux 93, Espoir et Franc-Tireur. En novembre 1943 il devient, auprès de Marc BLOCH, responsable propagande-diffusion de dix départements de la région de Lyon.
En avril 1944, il est, dans la même région, responsable propagande-diffusion des MUR (Mouvements unis de la Résistance).
Il est arrêté le 2 juillet 1944 à Chazelles-sur-Lyon dans le cadre d’une de ses missions.
Il fait partie d’un des derniers convois de déportés partis de Compiègne. Il est déporté à Buchenwald, puis dans les mines de sel de Stassfurt. Le 11 avril 1945, tombe l’ordre d’évacuation du camp de Stassfurt. C’est le début de la Todesmarsch, ou Marche de la mort. Henri FALQUE effectue les trois quarts du parcours pieds-nus. À son arrivée à en Tchécoslovaquie le 8 mai 1945, il ne pesait plus que 35 kg. Atteint par la gangrène, il a dû être amputé de plusieurs orteils.
Ensuite, la vie a repris ses droits et Henri FALQUE a renoué avec ses passions, au premier rang desquelles figurait son amour des Verts.
Devenu mon voisin boulevard Jules Janin, à quelques minutes de Geoffroy Guichard, c’est lui qui m’a fait découvrir les Verts quand j’avais 7-8 ans, dans les années 53-54.
J’avais déjà rencontré l’anecdote lorsque j’avais été interviewé pour la rubrique « Les Mastres » : pour ses faits de résistance, Henri FALQUE, dans les années 50, a été décoré de la Légion d’honneur, en même temps qu’étaient décorés d’autres résistants (dont mon père qui avait reçu la médaille militaire). Il y avait eu à Saint-Étienne une importante cérémonie avec participation de personnalités politiques nationales de premier plan. La remise des décorations avait eu lieu le matin et ensuite il y avait un grand repas officiel. Mais à l’époque les matchs avaient lieu le dimanche après-midi vers 15h. Vers 14h, Henri FALQUE, décoré de frais, a planté toute l’assistance pour aller à GG…..
Par la suite, il a été très proche des dirigeants de l’ASSE, notamment à l’époque de Roger ROCHER.
Les obsèques d’Henri FALQUE auront lieu lundi 27 juin à 10 h en la Cathédrale Saint-Charles à Saint-Étienne.
Sa famille m’a fait savoir que la présence de gens en vert lors de la cérémonie serait un hommage très apprécié. Alors, amis potonautes, si vous êtes disponibles lundi 27 à 10 heures, vous savez ce qui vous reste à faire…
