Olaf a écrit :MrPipo a écrit :sebco a écrit :
Bref, je continue à dire que si on termine européen après être sorti de poule Europa, c'est une belle saison (bon, il ne reste plus qu'à le faire...).
a contrario, ne pas se qualifier pour l'europa ligue, serait un echec cuisant, vu le niveau extrêmement serré (faible) du championnat, et l'investissement sur le marché des transferts...
9 matchs à jouer à fond
Ce n'est pas parce que c'est serré que c'est faible
Concrètement : classons les joueurs en différentes catégories de niveau.
1- les fuoriclasse
2- les internationaux haut-niveau
3- les internationaux "bas-niveau" et les presque-internationaux
4- les bons joueurs de club
5- les joueurs de complément
6- les seconds-couteaux
Bien sûr, plus un joueur est haut, plus il est capable de faire « passer un cap » à une équipe.
A une époque, l'inégalité économique entre clubs était suffisamment maîtrisée pour que seule la catégorie 1 soit systématiquement attirée dans les meilleurs clubs. Chaque club de L1 pouvait avoir à peu près de tous les niveaux ; et avec une politique sportive intelligente, améliorer la qualité intrinsèque de ton groupe. Par exemple, il n’y avait aucun fuoriclasse dans le Sainté de l’épopée (pas de Cruijff ou de Beckenbauer) ; mais pas mal de joueurs catégorie 2, 3 et 4 qui permettaient de rivaliser grâce à une stabilité sportive et dirigeante remarquable, et une réelle intelligence du jeu.
Aujourd'hui, pour un club de L1 lambda (type Sainté), les catégories 1 et 2 sont hors d'accès, et la catégorie 3 de plus en plus, à cause notamment du fric anglais et espagnol. De plus, l’amélioration de la formation fait qu’il y a une légion de joueurs de qualité dans les clubs et divisions « inférieures », qui peuvent se mettre au même niveau sur un match ou une série de matches – ex, Alaeddine Yahia (catégorie 4 ou 5) étouffant Robert Béric (catégorie 3) et facilitant grandement la victoire de Caen sur Sainté.
Par conséquent, un club comme Sainté (et la plupart des autres clubs européens en France) est victime d’un effet ciseaux, et se retrouvent avec des effectifs intrinsèquement à peine meilleurs que ceux des clubs jugés inférieurs ; alors qu’un club comme le PSG peut collectionner les profils 1, 2 et 3 pour jouer en réserve.
On paye aujourd’hui cette situation économique aberrante.