> Sempré Sainté
Allez je vais la faire court, mais ton discours m'a gonflé.
Oui, je sais bien que je ne suis pas la bouche qu'il faut à certaines oreilles, comme dirait l'autre.
Saint-Etienne soupoudré de racisme, ne reflète en rien la réalité.
je ne retiens qu'un seul paragraphe parce que je n'ai pas envie de débattre, mais relis toi sérieusement tu en fais trop !
Je sais. Ce n'est pas un article universitaire, c'est un forum. Et pour contrebalancer une opinion majoritaire grossière, il faut y aller grossièrement. Bien sûr que tout est plus nuancé que ce que j'ai dit plus haut.
Lyon Mermoz c'est la Palestine ?
Tous les évènements cités plus haut sont réellement arrivé quand j'y habitais. Le gosse descendu à 200 mètres de chez moi, la coktail dans la bouche de métro 10 minutes après que j'en sois sorti, durant les émeutes de 2005, et le Casino dans lequel je m'approvisionnais braqué à l'AK-47. J'ai même mis sous silence les habituelles voitures brûlées, juste en face de ma résidence universitaire d'alors.
Et à Saint-Etienne les seuls agressions / problèmes viennent des immigrés ?
Ce serait statistiquement et humainement hautement improbable que les seuls immigrés (qui sont d'ailleurs bien minoritaires, c'est pour cela que j'ai rajouté "issus de") soient à l'origine de tous les faits d'incivilités. Je n'ai pas dit cela, mais c'est ce que vous avez entendu de mon propos. Un grand classique.
> Tchefari
Oui Saint-Etienne est une ville qui a beaucoup plus connu l'immigration proportionélement que Lyon
Pas vraiment, en fait. Le taux d'immigrés dans Lyon et banlieue est nettement plus élevé que dans notre ville. La singularité stéphanoise, c'est le manque de diversité dans l'immigration. Outre les polonais (dont je suis issu) ou italiens, la composante maghrébine est largement plus forte et plus homogène que dans les grandes villes comparables. Mais le taux global d'immigration - je n'ai plus les chiffres à disponibilité - est moins fort qu'à Lyon. Le problème n'est pas tant l'importance de l'immigration mais sa ventilation géographique.
doit expliquer ce sentiment d'insécurité aussi supérieur malgré les faits POUR CERTAINS...
Oui. Pour certains. Comme toute réalité, ceux qui veulent ne pas voir ne voient pas, et ce qu'ils veulent bien voir voient trop. C'est toujours la même chose. Mais cela joue énormément dans l'ambiance globale qui règne ici. C'est d'ailleurs un des facteurs principaux, sinon le facteur principal, qui fait que des familles entières s'installent dans la petite ville de Haute-Loire dont je suis originaire - et qui a fait dernièrement que cette petite bourgade a eu le taux de croissance le plus élevé de toute l'Auvergne. Malgré un prix d'accession au logement plus cher quà Saint-Etienne même, et le fait que ces gens font 80 kilomètres par jour en voiture pour aller travailler quotidiennement à Sainté.
en ayant tout plein de pré jugé comme toi tu en as
On en as tous. C'est inévitable. Les votres sont simplement différents des miens. J'avais d'ailleurs les mêmes que vous à la base, je m'en suis simplement débarassé petit à petit.
Encore une fois, ton argument du dimanche, va à Dijon, Clermont,
Je ne connait pas Dijon. Clermont un peu mieux, l'ambiance y est tout autre. Le dimanche à Saint-Etienne est une particularité, une singularité, qui choque tous les primo-arrivants, pour en avoir parlé avec un échantillon relativement représentatif. Est-ce dû à l'insécurité, au manque d'animation culturelle, je ne pourrais pas vraiment dire. Seulement, l'ambiance y est à couper au couteau.
Remarquez, à titre personnel, cela ne me dérange absolument pas. Je suis quelque peu misanthrope et le dimanche est le seul jour ou j'arrive à aller au centre-ville justement grâce à ce côté désertique et à cette ambiance post-apocalyptique.
Au niveau de l'emploi, ça pourrait être mieux, mais je pense que les discours comme tien font toujours trés mal à la ville
Mon discours n'a aucune portée, rassurez-vous. Par ailleurs, je me fiche bien du devenir de cette ville.
petits frustrés qui mettent la cause de leur misérable vie sur le compte de la ville.
Vous persevérez avec votre reduction ad psychologicum. Typique du mauvais débatteur, de ces "petits frustrés" qui mette leur manque de répondant sur le compte de la misère psychologique d'autrui, qu'ils ne connaissent d'ailleurs pas.
Encore une fois, je suis un cas un peu à part. Je vis dans la ville mais je ne la pratique pas vraiment. Je me fiche que là où j'habite, il y ait un fort taux d'insécurité, peu de vie nocturne, beaucoup d'immigrés, peu d'emploi. Mon discours s'échine à montrer ce que vivent les gens, comment ils réagissent à l'ambiance, quelles sont leurs stratégies de défense. Mon cas est très différent et mon sentiment personnel n'intervient pas directement dans ce que je dis ici - sauf peut-être dans le dernier paragraphe de mon dernier message.