(HS) La Bibliothèque Verte

[buddenbrook]

Bonjour à tous
Compte rendu de la lecture

Une saga moscovite de Vassili Axionov Ed Folio Gallimard
Mon silence fut plus long que prévu mais quel roman. J'engage sans plus tarder ceux qui ne l'ont pas lu à le découvrir ]. A rapprocher de la Storia d'Elsa Morante ( épouse d'Alberto Moravia, vous savez celui qui disait "qu'il ne servait à rien d'être riche si on n'écrivait pas couramment le latin et le grec.......)
Nos joueurs stéphanois auront de quoi méditer


« Saga », ce terme venu de Scandinavie évoque une longue histoire, sur plusieurs générations, qui conte les ébats d’une famille dans son milieu et dans son époque. Tel est le titre, traduit directement du russe, de cet ouvrage de 1639 pages en deux volumes (Folio). Ne vous effrayez pas de l’épaisseur ! Ce roman se lit à longs traits, durant les soirs d’hiver ou les voyages en avion. L’écriture enlevée vous plonge dans l’histoire et vous captive très vite. Le romancier taille le patron d’une époque, il surfile à l’idéologie, il brode au petit point l’humanité.

Vassili Axionov, l’auteur russe, est né en 1932. Il avait 5 ans lorsque ses parents furent purgés par les tchékistes à la botte de Staline pour un déviationnisme quelconque, peut-être à base ethnique. L’idéal communiste déjà se perdait dans une soumission de moujik envers le nouveau tsar rouge. Sa mère s’appelait Evguénia Guinzbourg et ne fut libérée, avec son mari, qu’après la mort de l’Idole en 1953. Vassili avait alors 21 ans. Son affectivité frustrée lui avait fait entreprendre des études de médecine et ce n’est pas un hasard si le héros de la saga, Boris, est médecin général. En tyrannie, la médecine est un domaine « neutre » qui rapproche des autres et soigne sans a priori idéologique. On peut être un « idiot », mais un « idiot utile ». A 28 ans, mais c’était sous Khrouchtchev, Vassili Axionov connaît la gloire immédiate avec un premier roman, « Confrères », d’un ton impertinent, politiquement très incorrect, mais d’une liberté qu’aurait aimé Voltaire. Les temps n’étaient plus à la paranoïa cléricale de l’ex-séminariste pilleur de banques, ni même aux élucubrations de « l’éternellement vivant ». Ce terme, que l’on croirait voué au Dalaï Lama, s’appliquait à Lénine, prouvant, s’il en en était besoin, l’incurable naïveté des censeurs d’opium du peuple et la prodigieuse vitalité du peuple russe, capable de rire de ses maîtres sans pitié.

« Une saga moscovite » commence avec Staline et se termine avec Staline. 1924, Lénine meurt, le 21 janvier, après un Testament dans lequel il déconseille au Politburo de confier des tâches suprêmes à Staline, « trop rigide ». Lénine était un homme pratique (on disait à l’époque, pour faire intello, qu’il privilégiait « la praxis », ce qui est strictement la même chose mais faisait « initié ») ; pas Staline dont la lourdeur théorique n’avait d’égale que l’angoisse d’être supplanté par plus subtil que lui. L’« Homme d’Acier » (surnom qu’il s’est choisi et traduction russe de stalin) n’aura de cesse d’éliminer tous ses rivaux potentiels, à commencer par Trotsky, bien plus intelligent. Sa force sera de s’affider des non-intellectuels en leur donnant du pouvoir, au détriment de la construction efficace du socialisme. La Tchéka contrôle tout, les tchékistes « fonctionnent », ils obéissent aux ordres venus du centre. « La dictature, c’est moi », aurait pu dire Staline en paraphrasant Louis XIV (montrant comment il considérait « le prolétariat »). Staline_mort_dans_lhumanit La volonté de dominer engendre la paranoïa, le monde et les gens ne sont vus que par la théorie du Complot, « qui n’est pas pleinement à ma botte est forcément contre moi ». Tout le monde est un « traître » un jour où l’autre, soit par sa naissance (« engeance de koulak », juif, étranger), soit par ses prises de position (Blanc, menchevik, trotskiste, zinoviéviste…) soit par son zèle (« tiède » ou, à l’inverse, « trop convaincu »). « Il n’y a rien entre le peuple et moi », pensait Staline, paraphrasant la nymphette en jean qui fit scandale outre-Atlantique en suggérant l’absence de décente culotte. La « volonté générale » est celle d’un seul qui les représente tous. Au camp tous les autres, les « déviants », les non-clones considérés comme des « malades » à « rééduquer » ou des « vermines » à humilier et à dresser. Ainsi se bâtira le communisme : par le Plan d’en haut, réalisé par sélection des hommes « dignes d’en être » autour du Chef et en « éliminant » tous les autres, qualifiés de parasites sociaux, surveillés par d’obtus et fidèles chiens de garde. La saga d’Axionov décrit superbement ces moments, au travers de personnages bien campés.

Boris Gradov, le pater familias de la saga, est chirurgien éminent : il sera préservé tant qu’il fermera sa gueule (le parler prol est encouragé, la Proletkult supplante toute culte à la Culture). Son fils aîné Nikita, brillant militaire devenu général, inquiète : au camp ! On ne l’en sortira par besoin que lorsque les panzers nazis menaceront Moscou et Leningrad et que le tyran « disparaîtra » une bonne semaine, mort de trouille et planqué hors de Moscou. La fille cadette Nina, vivante et poétesse, ne doit qu’à sa beauté (et à ses complaisances successives) d’accompagner les voltes de la ligne. Son fils cadet Kirill, marxiste brûlant et convaincu depuis tout jeune, théorise trop : au camp ! Surtout après avoir sauvé un gamin de 7 ans victime de « dékoulakisation » administrative lors d’une inspection dans un village. Le chapitre dix du premier tome, montre bien mieux que la sécheresse des livres d’histoire, le communisme en marche. Selon une théorie abstraite, des ordres venus d’en haut mettent en branle les « organes » afin de déplacer les pions. Tout un village est ainsi déporté en Sibérie ou abattu sur place suivant sa résistance, et ses vaches et volailles sovkhozizés aussi sec, entre les mains des serviles qui restent, de ceux dont le ressentiment pour incapacité était le plus fort. Outre le drame humain, outre le sadisme des bourreaux à qui, sur injonction centrale, tout est permis, on perçoit sans peine comment ces nouveaux sovkhozes, entre les mains des plus nuls, seront gérés à l’avenir.

Axionov_une_saga_moscovite_2 Le lecteur sort de ce roman fleuve, une sorte de « Guerre et Paix » moderne, comme d’un tourbillon. Avec une haine pour toute forme de dictature « au nom » du peuple (alors qu’il est interdit d’expression), avec une méfiance viscérale envers toute forme d’élitisme théorique, « historique » ou « scientifique » qui donnerait à ceux qui « savent » un pouvoir absolu (parce que « naturel ») sur le reste des hommes. Le lecteur sort aussi de cette saga avec un profond amour pour les Russes, ce peuple chaleureux et courageux, fou de poésie même dans les pires circonstances (ces Zeks qui regardent la lune, dans le froid sibérien…), pour ces gens capables d’amour contre toute raison, malgré la paranoïa, malgré les organes, malgré les camps, malgré l’athéisme ancré qui condamne tout espoir.

Bonne soirée de lecture à tous
Journal Le Monde

[rising 42]

J'ai dû présenter "La Saga moscovite" dans le passé, dans l'ancienne rubrique. Je le range parmi les cinq plus grands livres que j'aie lus. Le livre a été très bien cerné. Mais il y a quand même deux livres en un. La partie moscovite, l'essentielle. Et aussi la partie géorgienne, très intéressante, à ne pas oublier.

Sinon, je ne suis pas d'accord avec toi concernant les joueurs Verts et le grec. Je te rappelle que Gomis, Dernis, Tavlaridis, Numéro Dix sont grecs. Bon ok, ils leur reste un peu de latin à apprendre, mais à part dire la messe, je me demande bien à quoi ça sert. Quoi que par les temps qui courent, une petite messe en latin par ci par là ça pourrait être utile.

[buddenbrook]

Désolé je n'avais pas vu ta chronique sur la saga.
Pour nos joueurs bien évidemment que nous avons nos grecs, mais seulement, le comprennent-ils?
Pour le latin, parait'il que Paris valait bien une messe, pourquoi pas St ETIENNE.
Rising, as tu lu Le cheval rouge d'Eugenio Corti (l'auteur est assez controversé, mais le roman n'en reste pas moins sublime)
Pour la saga, allez je le classe dans les 20 premiers, car avant il j'ai ma liste d'une quinzaine de romans indétronables

[.........]

Désolé je n'avais pas vu ta chronique sur la saga.
Pour nos joueurs bien évidemment que nous avons nos grecs, mais seulement, le comprennent-ils?
Pour le latin, parait'il que Paris valait bien une messe, pourquoi pas St ETIENNE.
Rising, as tu lu Le cheval rouge d'Eugenio Corti (l'auteur est assez controversé, mais le roman n'en reste pas moins sublime)
Pour la saga, allez je le classe dans les 20 premiers, car avant il j'ai ma liste d'une quinzaine de romans indétronables

Balance la liste brute, je pense que ça fera de bonnes pistes de lecture !

[buddenbrook]

Les trois mousquetaires Dumas (Vingt ans après et le Vicomte de Bragelonne) Lu relu et archi lu
Les Illusions perdues de Balzac idem
Mémoire d'outre-tombe de Chateaubriand
La chartreuse de Parme de Stendhal
Sallambo de Flaubert
La recherche de Proust (toute l'oeuvre)
Fermina Marquez de Larbaud
Les Buddenbrook de Mann
Guerre et Paix de Tolstoi
Le joueur de Zweig
Don Quichotte de Cervantes
Voyage au bout de la nuit et D'un chateau l'autre de Céline
Les frères Karamazov et Crime et chatiment de Dostoeivski
Le loup des steppes de Hesse
Lettres a un jeune poète de Rilke
Pour une juste cause et Vie et destin de Grossmann

Rien que du très classique qui, j'en ai bien peur, noffre que peu de pistes au lecteur averti que tu es Vertigogo

[.........]

Les trois mousquetaires Dumas (Vingt ans après et le Vicomte de Bragelonne) Lu relu et archi lu
Les Illusions perdues de Balzac idem
Mémoire d'outre-tombe de Chateaubriand
La chartreuse de Parme de Stendhal
Sallambo de Flaubert
La recherche de Proust (toute l'oeuvre)
Fermina Marquez de Larbaud
Les Buddenbrook de Mann
Guerre et Paix de Tolstoi
Le joueur de Zweig
Don Quichotte de Cervantes
Voyage au bout de la nuit et D'un chateau l'autre de Céline
Les frères Karamazov et Crime et chatiment de Dostoeivski
Le loup des steppes de Hesse
Lettres a un jeune poète de Rilke
Pour une juste cause et Vie et destin de Grossmann

Rien que du très classique qui, j'en ai bien peur, noffre que peu de pistes au lecteur averti que tu es Vertigogo

Détrompe-toi ! Par ailleurs, je reste persuadé que nous sommes plus de 3 à fréquenter ce thread.

En même temps, c'est vrai que c'est fou d'avoir des goûts aussi classiques ! Mais (pour ce que j'ai lu) tout reste de bon goût ... bon, t'as "oublié" Kafka, par contre !

[buddenbrook]

Pour Kafka, allez je rajoute Le proces . En plus j'adore PRAGUE ou je vais assez souvent
Ta liste est-elle moins classique?
Je nommerai en plus
Le brave soldat ChvéÏk de Jaroslav Hasek
Effie Briest de Théodor Fontane
Le nom de la rose d'ECO
Cent ans de solitude de Marquez

Et pour plus de folie dans l'esprit un peu dandy Paul Morand

[.........]

Pour Kafka, allez je rajoute Le proces . En plus j'adore PRAGUE ou je vais assez souvent
Ta liste est-elle moins classique?
Je nommerai en plus
Le brave soldat ChvéÏk de Jaroslav Hasek
Effie Briest de Théodor Fontane
Le nom de la rose d'ECO
Cent ans de solitude de Marquez

Et pour plus de folie dans l'esprit un peu dandy Paul Morand

J'ai pas vraiment de liste. J'ai aimé L'homme sans qualités de Musil et Basketball diaries de Jim Carroll, alors que les deux livres n'ont pas franchement grand-chose à voir. J'ai du mal à trouver quelque cohérence.

Si je ne devais garder qu'un roman mon coeur balancerait sans doute entre Le Chateau de Kafka et Mort à crédit de Céline.

Je tiens Pagnol pour un des meilleurs romanciers français (alors que je préfère le théatre chez Camus).

Des auteurs comme Bukowski, Fante, Hamsun, font un peu partie de ma famille.

[buddenbrook]

Quelle honte pour moi.
Je ne connaissais même pas Hamsun ni Jim Carroll.
Pour la litterature américaine, je suis totalement nul. Je pense que cela est du à mon rapport à l'Amérique très complexe et que je n'arrive pas à fixer.
Pagnol, oui oui et oui.
Camus m'a toujours un peu ennuyé mais cela reste sans conteste un très grand écrivain.
Pour Bukowski et Fante, je dois les découvrir .
Mort à crédit aurait pu être ajouté à ma liste des LFC ci dessus car c'est absolument génial.

Sinon j'ai acheté ce we Battling le ténébreux et les Fruits du Congo de Vialatte.
Quelqu'un a t'il un avis sur Vialatte?

[rouge]

Mort à crédit
La condition humaine
Le christ s'est arrêté a Eboli
les mers du sud
les faux monnayeurs
le rouge et le noir lu relu
Le manifeste du parti communiste
Le carnet d'or
la mort d'un lac

[rising 42]

Allez, les vingt titres que je préfère, dans l'ordre :

1. Crime et châtiment, Dostoïevski
2. Les Frères Karamazov, Dostoïevski
3. L'Idiot, Dostoïevski
4. Les Récits de la Kolyma, Chalamov
5. La Saga moscovite, Axionov
6. Une Journée d'Ivan Denissovitch, Soljenitsyne
7. Faim, Hamsun
8. Voyage au bout de la nuit, Céline
9. Sous les yeux de l'Occident, Conrad
10. Les Raisin de la colère, Steinbeck
11. La Bête humaine, Zola
12. Les Illusions perdues, Balzac
13. Le Tour du malheur, Kessel
14. Suttree, McCarthy
15. Demande à la poussière, Fante
16. Les Délices et les ombres, Torrente Ballester
17. Eloge de l'ombre, Tanizaki
18. La Montagne magique, Mann
19. Silas Marner, George Eliot
20. Le Docteur Jivago, Pasternak.

Si je refais une liste dans un mois, elle sera sans doute modifiée, mais pas pour cinq premiers.
Mais vingt titres c'est très réducteur... Une centaine serait sans doute mieux...

[guinnesstime]

Ocean's Songs - Olivier de Kersauson.
De toute façon vous ne pouvez pas comprendre vous, vous n'avez jamais vu la mer.

Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ? Perso la mer je connais un chouilla et je ne dois pas être le seul ici.
Sinon il y a un portrait de Kersauson dans le dernier Voiles et Voiliers que je viens de recevoir, mais je n'ai pas encore eu le temps de le lire.

[TitusPullo77]

Ocean's Songs - Olivier de Kersauson.
De toute façon vous ne pouvez pas comprendre vous, vous n'avez jamais vu la mer.

Ah bon ? Pourquoi tu dis ça ? Perso la mer je connais un chouilla et je ne dois pas être le seul ici.
Sinon il y a un portrait de Kersauson dans le dernier Voiles et Voiliers que je viens de recevoir, mais je n'ai pas encore eu le temps de le lire.

Tu nous ressors la photo de toi sur ton bateau ?

[rising 42]

Amis des lecteurs, bonjour !

Aujourd'hui, 28 mai 2009. Saint Germain.

Citation du jour :

Dans la guerre moderne, le vainqueur est celui qui consent à jeter l'argent par les fenêtres.
Lao She.

Livre du jour :

PATAGONIE EXPRESS
Paul THEROUX USA
Traduction de l'américain par Alexandre Kalda.
Grasset Cahiers rouges.

L’écrivain américain Paul Theroux est parti en hiver 1978 de sa maison de Boston pour prendre le métro. Destination : la Patagonie, qu’il atteindra finalement 2 mois et près de 22 trains plus tard.
Ce voyage, réalisé exclusivement en train, n’est plus possible aujourd’hui, une grande partie des lignes ferroviaires d’Amérique latine ayant été abandonnées.
Paul Theroux part chercher le soleil. " Il m'apparut qu'un chemin se déroulait sans interruption de ma maison de Medford au grand plateau de Patagonie, au sud de l'Argentine. " C'est le début d'une odyssée ferroviaire. Plus souvent en tortillard qu'en wagon-lit, mais toujours dans le compartiment littérature. Theroux va traverser le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Costa Rica, Panama, la Colombie, l'Equateur, avant d'entrer en Patagonie, contrée " préhistorique ". Chaque page ouvre sur un mystère, une couleur, un paysage, une rencontre - telle celle avec Borges en Argentine. Theroux a inventé une forme aventureuse. Avec lui, le monde saute aux yeux, pour reprendre sa place, où ou ne l'avait jamais vu.



BONNE LECTURE !
BON VOYAGE !!
ALLEZ LES VERTS !!!

[buddenbrook]

Bonsoir à tous,
Je renouvelle ma question sur Vialatte.
Quelqu'un l'a t-il lu ?
(Les fruits du Congo ou Battling le ténébreux)

[rouge]

Ocean's Songs - Olivier de Kersauson.
De toute façon vous ne pouvez pas comprendre vous, vous n'avez jamais vu la mer.

Moi j'aime pas l'ancien barreur à Jean-marie

[rising 42]

Bonsoir à tous,
Je renouvelle ma question sur Vialatte.
Quelqu'un l'a t-il lu ?
(Les fruits du Congo ou Battling le ténébreux)

Désolé je n'ai jamais lu Vialatte.

[Florent]

Ocean's Songs - Olivier de Kersauson.
De toute façon vous ne pouvez pas comprendre vous, vous n'avez jamais vu la mer.

J'ai vu 11 petits bonhommes verts se débattrent dans un océan de nullité.
J'ai donc gagné.

[Punky]

Perso, je viens de terminer le tome 3 d'Eragon intitulé "Brisingr". Un bouquin excellent, dans la lignée des deux premiers, qui nous plonge toujours dans un univers fantastique où l'on retrouve des elfes, des nains, des dragons, des humains et surtout Eragon, le dragonnier et Saphira, sa dragonne, qui lutte aux côtés des Vardens contre le terrible Galbatorix. Et comme pour continuer le plaisir, l'auteur a décidé de rajouter un quatrième volume à son oeuvre : la trilogie de l'Héritage devient donc un cycle et tout ça, pour notre plus grand bonheur.





J'attends maintenant avec impatience le tome 9 de l'Epée de vérité, cette extraordinaire saga fantastique de Terry Goodkind. Intitulé "La chaîne de flammes", il devrait sortir au moins de juin en France. Enfin le retour du sourcier de vérité, détenteur de l'épée de vérité, j'ai nommé Richard Rahl et de sa femme, la belle Kahlan.

[...]

Ocean's Songs - Olivier de Kersauson.
De toute façon vous ne pouvez pas comprendre vous, vous n'avez jamais vu la mer.

J'ai vu 11 petits bonhommes verts se débattrent dans un océan de nullité.
J'ai donc gagné.

Parait même que les sauveteurs leur ont balancé des boîtes à pizza au lieu de bouées. Les pauvres! Le carton mouillé ça aide pas...


(tant que je suis là, à propos de vialatte, j'ai lu les bananes de koenigsberg y a longtemps. Et j'ai aussitôt coupé les ponts )

[José]

Bonsoir à tous,
Je renouvelle ma question sur Vialatte.
Quelqu'un l'a t-il lu ?
(Les fruits du Congo ou Battling le ténébreux)

Je me suis régalé en lisant ses fameuses "Chroniques de la Montagne" mais je ne connais pas les deux romans susmentionnés.

[rising 42]

Amis lecteurs, bonjour !

Aujourd'hui, 29 mai 2009.

Saint Aymard.

Dicton du jour :

Fin de saison à la Saint Aymard, les supporters Verts en ont... ras le bol.

Livre du jour :

LA LETTRE ECARLATE
Nathaniel HAWTHORNE USA
Traduction de l'américain par Marie Canavaggia.
Gallimard, Folio.

La Lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l'Amérique au puritanisme obsessionnel de l'époque coloniale. Trois personnages : Hester qui vit avec une dignité admirable sa faute et sa solitude. Arthur Dimmesdale, le jeune pasteur dont les élans mystiques soulèvent à Boston l'enthousiasme des fidèles mais qui, ensorcelé par Hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité. Chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le pasteur jusqu'à la folie et à la mort. Le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.

Moi je me dis quand même qu'il y a des marques au fer vert qui se perdent.



BONNE LECTURE !

ALLEZ LES VERTS !!!

[buddenbrook]

Petite question (petite taquinerie devrais-je dire)
Tu as chroniqué Le livre de l'intranquillité de Pessoa et l'as placé dans les 10 livres à lire .
Je ne le vois pas dans ta liste
Probablement serait'il dans une seconde liste.
Allez je sors

[rising 42]

Petite question (petite taquinerie devrais-je dire)
Tu as chroniqué Le livre de l'intranquillité de Pessoa et l'as placé dans les 10 livres à lire .
Je ne le vois pas dans ta liste
Probablement serait'il dans une seconde liste.
Allez je sors

J'avais écrit :

Si je refais une liste dans un mois, elle sera sans doute modifiée, mais pas pour cinq premiers.
Mais vingt titres c'est très réducteur... Une centaine serait sans doute mieux...


Si tu vivais, comme moi, au milieu de 40 000 titres, tu n'aurais pas d'absolue certitude car tu découvrirais à tout moment des émotions ignorées... Et puis les émotions littéraires varient au fil du temps, au gré des humeurs, des saisons, de la pression atmosphérique, des victoires ou des défaites des Verts... etc.. beaucoup de facteurs, comme à la Poste.
Et puis, tu as eu tort de sortir, car tu aurais pu te servir sur mes étagères, banane ! Maintenant c'est trop tard

[guinnesstime]

Petite question (petite taquinerie devrais-je dire)
Tu as chroniqué Le livre de l'intranquillité de Pessoa et l'as placé dans les 10 livres à lire .
Je ne le vois pas dans ta liste
Probablement serait'il dans une seconde liste.
Allez je sors

J'avais écrit :

Si je refais une liste dans un mois, elle sera sans doute modifiée, mais pas pour cinq premiers.
Mais vingt titres c'est très réducteur... Une centaine serait sans doute mieux...


Si tu vivais, comme moi, au milieu de 40 000 titres, tu n'aurais pas d'absolue certitude car tu découvrirais à tout moment des émotions ignorées... Et puis les émotions littéraires varient au fil du temps, au grès des humeurs, des saisons, de la pression atmosphérique, des victoires ou des défaites des Verts... etc.. beaucoup de facteurs, comme à la Poste.
Et puis, tu as eu tort de sortir, car tu aurais pu te servir sur mes étagères, banane ! Maintenant c'est trop tard

normal pour un homme de lettres.