La Pravda publie aujourd'hui un entretien de Benoît Trémoulinas, qui a réussi ses débuts avec le FC Séville le week-end dernier contre Getafe (victoire 2-0). Extraits.

"La saison dernière, j'ai pu rebondir à Saint-Etienne, ce qui m'a valu d'être dans les réservistes pour la Coupe du monde. Les négociations pour que je reste à Saint-Etienne n'ont pas abouti, pour des raisons qui restent entre moi, mon agent et le président Roland Romeyer. Initialement, c'était un projet intéressant. On a commencé à en parler en juin, ça ne s'est pas fait, voilà. Quand Alberto Moreno a signé à Liverpool, le Séville FC a appelé mon agent pour savoir si ça m'intéressait. J'étais vraiment emballé. Séville, c'est un club prestigieux, qui joue de grands matches toute la saison. 

Une proposition comme Séville, c'était impossible à refuser. C'est le club qui a remporté l'Europa League la saison passée, il y a de supers joeurs, un grand coach. Il fallait que j'aille à Séville pour continuer de progresser. Sportivement, c'est une réelle progression. La Liga est un championnat très relevé. C'est le très haut niveau, j'ai pu m'en apercevoir au niveau des entraînements. Il y a beaucoup d'exigence, les séances sont très complètes, il faut être tout le temps concentré. 

Je prends vraiment beaucoup de plaisir à m'entraîner depuis que je suis à Séville. Et encore plus en jouant dimanche. Tout est fait pour que je puisse passer ce palier qui manquait dans ma carrière jusqu'à présent. Ce week-end, je me suis régalé pendant le match, je suis pas mal monté. Ici, ça joue au ballon, c'est propre. Aller à Séville, c'est aussi pour retourner en équipe de France. L'Euro se joue en France dans deux ans, donc forcément c'est un objectif."