Ça peut faire mal selon Lolo !

28/08/2014
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Ancien milieu de terrain des Verts et du PSG, Laurent Fournier était hier l'invité de l'émission "Tribune 100% Supporters" sur France Bleu Ile-de-France. Lolo en a profité pour reparler de sa carrière avant de se projeter sur le choc qui clôturera la quatrième journée de L1 dimanche soir. Extraits.

 

"J’ai commencé ma carrière à l’âge de 15 ans et demi à Lyon dans les années 80, j’ai joué 19 ans en pro. J’ai fait trois finales de Coupe d’Europe. Quand je suis parti de Lyon à Saint-Etienne en 1988, Lyon jouait en deuxième division. Pour me remettre à niveau parce que j’avais joué sept ans en D2, il y avait un entraîneur qui s’appelait Herbin que j’avais eu à Lyon. Je savais qu’il allait me faire confiance et qu’il me voulait. C’était plus facile pour moi car je savais qu’il allait me faire jouer. A Marseille, quand vous avez la chance de jouer avec des Waddle, des Mozer, des Papin, c’est énorme pour la progression. A Paris, Canal arrivait, le club était en construction. On vous dit "dans les trois ans il faut être champions" et on réussit à le faire.

 

A Paris vous ne vous dites pas « je suis le rival de Marseille, je suis le rival de Saint-Etienne », l’objectif c’est de jouer, de mouiller le maillot pour le club qui vous paye. Dans tous les sports il y a des rivalités. Quand je suis arrivé à Paris, il n’y avait pas de rivalité avec Marseille. La rivalité était entre l’OM et Bordeaux, où j’ai également joué. Ce sont les grosses équipes qui sont rivales : c’est Paris, c’est Marseille, c’est Bordeaux, ça peut être Lyon. Ça peut être Saint-Etienne dans les années qui vont venir. J’ai joué dans des clubs rivaux mais ce qui a dicté mes choix c’est la progression. J’étais en D2 à Lyon, j’ai rejoint la D1 avec Sainté qui jouait en milieu de tableau avant d’aller à Marseille qui jouait le haut de tableau. Quand on a goûté à ça on ne veut pas redescendre. Quand un club ambitieux comme Paris veut gagner le championnat, les coupes nationales et la Coupe d’Europe, c’est difficile de refuser.

 

Aujourd’hui je cherche un club. Je veux redevenir entraîneur, ça me manque. Je suis déçu par certains comportements mais j’ai eu la chance d’encadrer les chômeurs du foot à l’UNFP les mois de juillet et août. Pour eux c’est difficile. Le fait de les aider chaque jour m’a redonné envie de retrouver un club. Je vais attendre, j’espère qu’il y en aura bientôt un qui sera libre. Pour le moment je n’ai aucune piste, j’essaye de m’occuper. Tout m’intéresse, même les féminines et la formation. Mais la formation en France, c’est compliqué, je pense que l’état d’esprit ne correspond plus du tout à ce que j’ai envie de voir dans le football.  Peut-être qu’à l’étranger ce serait intéressant. Un club français de CFA, de National, de Ligue 2 ou de Ligue 1, ça me plairait.

 

Le PSG en septembre doit jouer la Champions League. Je comprends les chois effectués par Laurent Blanc en ce début de saison. Si on se privait de joueurs comme Lavezzi qui ont joué la Coupe du monde, ce serait difficile qu’ils soient dans le rythme pour cette échéance. Est-ce que le PSG veut être prêt tout de suite ou dans un mois ou deux ? L’objectif du PSG n’est pas forcément de gagner ou d’être bon maintenant, mais d’être bon au mois de septembre. Quand on voit le Parc sans drapeau, sans tifo, c’est dommage. Une ambiance comme on l’a vécue entre 1991 et 1998 était exceptionnelle. J’espère qu’un jour des associations reviendront au stade dans la bonne humeur pour encourager les joueurs.  Je vais souvent au Parc mais je ne sens pas un engouement derrière l’équipe pour sublimer les joueurs. Je pense que ça leur a manqué en Champions League.

 

J’aime le PSG actuel parce que ça gagne et ça joue bien.  On est tombé dans une organisation où c’est plus la maîtrise du ballon qui fait la différence. C’est la qualité technique qui prime car Paris a de très grands joueurs. Ibra et Verratti par exemple ne font pas beaucoup d’erreurs techniques Les Parisiens ont une maîtrise énorme dans le championnat, ils ont une facilité ahurissante en L1.  Leurs matches sont presque trop faciles, c’est peut-être pour ça qu’ils n’ont pas réussi à aller au bout en Champions League. Je suis content que des équipes comme Monaco et Bordeaux puissent poser des problèmes au PSG, ça les aidera sans doute à mieux préparer leurs matches de Coupe d’Europe cette saison. Dimanche je vois une victoire 2-0 de Paris contre Saint-Etienne, avec des buts de Chantôme et Cavani. Au Parc ça va être difficile de battre le PSG, mais il faut faire attention à Saint-Etienne. Si les Verts passent en Europa League contre Karabükspor, ils vont arriver en costauds au Parc. C’est une belle équipe qui va vite devant, avec des joueurs percutants. On ne sait jamais, comme le PSG joue haut à la maison, ça peut faire mal."

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