Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de la FIFA, Max-Alain Gradel revient sur son retour en forme avant d'évoquer la Coupe du monde. Extraits.

"Ma rupture des ligaments croisés du genou en mars 2013 lors d'un entraînement avec les Eléphants, cela a été une grosse épreuve. Avec une telle blessure, on met forcément du temps à retrouver son meilleur niveau. C'est le travail qui paye. J'ai toujours gardé confiance en moi, je savais que j'avais les qualités pour revenir. Je n'ai jamais baissé les bras. Certains pensaient que c'était fini pour moi, que je n'allais pas réussir à me remettre de cette blessure. C'était mal me connaître. J'ai toujours su de quoi j'étais capable. Je suis resté le même joueur, j'ai juste manqué de temps pour le montrer. Je n'ai absolument aucun regret. Il reste cinq matches de championnat, on fait une belle saison, je ne me concentre que sur ça.

Les Eléphants représentent tout pour moi. Ce sont mes amis, ma famille, mon moteur, ma raison d'être. C'est pour eux que j'existe. Mes poignets orange, blanc et vert, c'est un hommage, une façon de dire que je suis fier des mes couleurs, de mon pays. J'espère évidemment être du voyage au Brésil. J'ai confiance en moi et en mes qualités. Je vais continuer à travailler et faire en sorte de n'avoir aucun regret. Ce n'est pas moi qui ai le dernier mot, je m'efforce de mettre toutes les chances de mon côté. Participer à une Coupe du Monde est un rêve, ce n'est pas donné à tout le monde. Certains ont beau eu avoir de magnifiques carrières, ils n'ont pas eu cette chance. Celle qui arrive est encore plus spéciale, parce qu'elle est au Brésil. Cela va être magique. Mais je ne veux pas trop en parler... je préfère attendre d'y être ! On ne sait jamais ce qui peut arriver d'ici là."