Un mercato quasi clos selon Caïazzo

01/09/2014
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Vous avez raté les propos mercatiques de Nanard ce soir sur BeIN Sport dans l'émission "Le Club du lundi" ? Pas de panique, Poteaux Carrés vous les a retranscrits ! A priori, pas de quatrième recrue estivale sauf surprise de dernière minute...

 

"Mevlut Erding ? On ne transfère pas un joueur qui est arrivé l’année dernière en fin de mercato sans avoir fait la préparation. Cette année il a fait la préparation, il est même venu une semaine plus tôt, ce qui est tout à son honneur. On compte beaucoup sur lui. L’année dernière il a été le troisième buteur du championnat par rapport au temps de jeu. Pour nous, c’est un garçon important qui cette année marquera beaucoup de buts. On a eu des offres de Galatasaray et d’autres clubs turcs mais soyons sérieux : on a des ambitions, on ne transfère pas un joueur au bout d’un an, il y a un minimum de temps à passer au club. Je suis sûr qu’il va faire une très belle saison cette année.

 

Le cas Yohan Mollo ? Je pense que c’est un très bon joueur de football, c’est un garçon qui est affectif. Il n’a aucun problème avec personne à l’intérieur du groupe. Sincèrement, c’est un garçon de qualité. Après, c’est évident que quand vous avez Monnet-Paquet, Hamouma, Gradel et le jeune Saint-Maximin – on parle de lui comme d’une pépite, je n’aime pas ce terme parce qu’il faudrait encore qu’il nous montre quelque chose, hein, mais il a beaucoup de talent ! – c’est difficile. Quand vous êtes le cinquième et que les postes sont tous doublés, ce n’est pas évident. Je suis n’importe quel club de Ligue 1 au-delà de la huitième place, je prends Yohan Mollo tout de suite ! C’est un garçon formidable qui a beaucoup de talent. Après, c’est un garçon qui quand il ne joue pas peut poser un problème. 

 

Il reste quelques heures avant la clôture du mercato. Il ne va pas se passer grand chose à Saint-Etienne, sauf opportunité de dernière minute. Regardons bien le groupe stéphanois : en dehors des néo-pros, tous les postes sont doublés. Pour qu’un garçon arrive il faut donc qu’un garçon parte ! Christophe Galtier ne peut pas avoir un vestiaire avec trente professionnels. On sait très bien que les vestiaires avec trop de monde sont des vestiaires qui posent problème. Le club est parfaitement équipé pour faire face aux différentes compétitions.

 

Il y a eu des discussions avec Morgan Amalfitano, mais c’est un garçon qui gagne 200 000 euros à l’OM. On ne s’est pas entendu sur le plan financier. Ce sera non. A Saint-Etienne, nous sommes dans un cadre budgétaire, nous sommes extrêmement prudents. Plus que prudents : nous dépensons tous nos moyens en joueurs de football. Tout va aux joueurs. On a une limite budgétaire. On a un buget de 60 millions d’euros. En échange du salary cap, on a un système, un modèle : les primes variables que nous recevons vont entièrement, heu, essentiellement aux joueurs. C’est comme ça que des joueurs arrivent à gagner 40 à 50% en plus. J’ai coutume de dire qu’avec ça ils payent leurs impôts. Ce mode de fonctionnement est une des raisons de la réussite du club, c’est pour ça qu’on est le troisième meilleur club depuis trois ans.

 

Est-ce que Sainté a besoin d’un joueur ? Messi, Ronaldo, on a toujours besoin d’un joueur. Tu n’es pas obligé de laisser Pastore quand il a 17 ans. Tout le monde fait des erreurs mais à l’époque, les gens du centre de formation ont laissé Pastore à dix-sept ans onze mois et demi. Evidemment, le travail de Saint-Etienne consiste au-delà du centre de formation à avoir la capacité de trouver de jeunes talents. Si financièrement on a un joueur dans nos cordes dans les dernières heures du mercato, on peut le faire. Stambouli on ne peut pas, Montpellier en réclame 5 millions. A Saint-Etienne, notre vision c’est que le football est un sport collectif. Les garçons qui ont fini à la quatrième place du championnat sont les premiers à qui vous devez faire confiance. Renouveler Ruffier, Perrin, il faut penser déjà aux garçons qui vous ont amenés là où vous êtes avant de commencer à imaginer qu’il faut mettre des moyens sur d’autres garçons. Nous on est dans une démarche de stabilité.

 

On a essayé de garder Benoît Trémoulinas, mais on ne pouvait pas lui donner 300 000 euros par mois à Saint-Etienne, ce n’est pas possible ! Trémoulinas va sur ses 29 ans, ce n’est pas le genre de garçon qui va dire « moi je vais m’asseoir sur la moitié de cette somme. » C’est normal qu’un garçon de cet âge raisonne sur quatre ans comme ça, c’est son dernier contrat. Il a  très bien fait car il a signé à Séville. Là-bas il va gagner 150 000 euros nets, ce qui est l’équivalent de 300 000 euros bruts en France. En Espagne ils ont l’avantage d’avoir des sociétés tierces. Ce sont des fonds d’investissement. L’exemple le plus frappant c’est Aboubakar qui est allé à Porto pour 10 M€ dont 3 seulement payés par Porto et 7 par le fonds d’investissements. En France c’est interdit, voilà encore un handicap supplémentaire que nous avons par rapport aux étrangers." 

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