Bridonneau replonge dans ses vertes années

28/07/2014
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Reconverti dans la construction de maisons individuelles à Niort et dans la location en Corse, Damien Bridonneau (39 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"J’ai vécu une saison magnifique, que ce soit en dehors ou sur le terrain. C’est un tout, une saison formidable, une montée bien sûr, le but de Châteauroux, alors que je ne suis pas buteur du tout… La fin a été difficile. Le contexte surtout. Avec un entraîneur qui s’est fait virer, un président qui s’est fait limoger et aujourd’hui, Roland Romeyer et Bernard Caiazzo ont pris la tête du club. J’ai un goût amer en me disant que j’aurais pu m’épanouir encore davantage avec ce club et surtout découvrir la Ligue 1. Quand cela fait deux années de suite que tu participes à une montée et que tu ne manges pas la part du gâteau, tu as un peu les boules… Mais j’ai fait un choix, j’ai décidé de partir. À un moment donné, quand on te met un coup de pied au derrière, soit tu fais de la résistance en te demandant si tu vas jouer, soit tu penses à l’avenir.

 

C’est dommage que l’on n’ait pas donné sa chance à cette équipe qui était là, à l’époque. Que ce soit les joueurs, les entraîneurs, le staff. On était un effectif jeune qui avait encore de l’avenir. Pour le coach, surtout, qui a quand même fait du très bon boulot, malgré les moyens qu’il avait. C’est incompréhensible ce qu’il s’est passé. C’est un entraîneur qui voulait avoir un peu plus de pouvoir, maîtriser le recrutement, qui voulait sûrement mettre en place d’autres personnes dans le staff technique. Derrière, il y avait des dirigeants qui ne voulaient pas déléguer, ne pas lui donner plus de pouvoir. On a trouvé une excuse en disant "on ne conserve pas Villanova", nous, c’est la version qu’on a eue. C'est quand même facile de dire que le coach est parti parce que son adjoint a été limogé. L’arrivée d’Élie Baup était déjà programmée dans le dos du coach. S’ils ne se sont jamais serré la main, on sait pourquoi.

 

Je suis toujours l'ASSE bien sûr. Je me tiens au courant des résultats, dès que j’ai l’opportunité de venir je le fais. Je suis venu pour ASSE – PSG en octobre dernier. On y est d’ailleurs toujours bien reçu. Le collectif stéphanois m'impressionne. J’ai un faible pour ceux que j’ai connus. Loïc Perrin, qui avait à peine 17 ans à l’époque, je suis content qu’il se soit remis de ses blessures et j’admire son parcours. C’est le taulier maintenant, c’est beau, le travail paie. Mine de rien, on a sorti quelques pépites du centre de formation…J’aime bien aussi Renaud Cohade et Fabien Lemoine. Le club est sain, régulier, Christophe Galtier fait du bon travail. Aujourd’hui le peuple stéphanois peut être fier de son équipe."

 

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