Hugh
Quelques "cycles" ces derniers temps.
Le 1er, à qui je dois tout à Olaf qui m'a fait découvrir cet auteur, mister Arto Paasilinna
"Après un amerrissage forcé, quarante-huit personnes organisent leur survie sur une île tropicale. Hormis les membres de l'équipage et un journaliste, les survivants sont des infirmières, des sages-femmes, des médecins et des travailleurs forestiers au service de l'ONU. Au fil des mois, le petit groupe apprend à vivre de la répartition égalitaire et de la solidarité. Lorsque les secours arrivent, déterminés à les ramener dans leurs pays respectifs, certains décident de résister..."
Etonnant, drôle, mais comme toujours, une bonne réflexion derrière.
"L'ingénieur Akseli Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé blancs et rouges - épisode dont la mémoire continue de diviser les habitants de la commune, par ailleurs peu enclins à se laisser bousculer dans leur train-train. Dans ce milieu fermé, Jaatinen aura vite fait de s'attirer des inimitiés par ses méthodes peu conformistes."
Même retour que précédemment. Une réflexion sur les communautés "fermées", et la soif de revanche.
"Imaginez qu'un pasteur protestant, coureur de jupons et porté sur la bouteille, hérite d'un ourson, lui apprenne à repasser, à cuire des œufs et à servir l'office. Les institutions religieuses en prennent un coup, tandis que l'ecclésiastique,chassé par son épouse, entame un long périple flanqué de son bestial compagnon Belzéb pour trouver un sens à l'existence."
Complètement loufoque, superbement sarcastique sur le mode de vie occidental conduisant à la quête de sens de son existence.
"L’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l’ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jalmari Jyllänketo ne trouve d’abord rien qui justifie la suspicion des autorités…. avant de s’étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers…"
Il y a du Dexter* dans ce livre
Une réflexion via une histoire loufoque sur la Justice, la rédemption, l'équité. Surement mon préféré des quatre !
Changement radical ensuite, avec Steinbeck. Les raisins de la colère sont un "must" de ce qui se fait en matière de roman au moment de la grande dépression aux Etats-Unis. Voulant approfondir mes lectures sur l'auteur :
Un livre court (128 pages) mais puissant. Une parabole sur le monde occidental et les pays "en voie de développement" comme on disait à mon époque. Je ne connaissais pas, je suis loin d'être déçu !
"Une panne oblige les voyageurs d'un autocar à passer la nuit dans une station-service, sur la grande autoroute de Californie. La panne réparée, un nouvel incident immobilise pendant des heures les voyageurs en pleine montagne. De chacun des naufragés de l'autocar, Steinbeck trace un portrait étonnant, dévoilant le drame ou la comédie de son existence entière. Chacun des voyageurs perd la tête, est assailli par des tentations sexuelles, nous livre un instant son âme secrète."
Conforme à la description, mais ne vous enflammez pas non plus trop par la référence aux tentations sexuelles
Celui dont j'avais le plus entendu parlé...moins puissant que La perle pour moi. Avec Steinbeck, il ne faut pas s'attendre à une description de la réflexion sous-tendant les actions. Elle est livrée brute.
Un léger je ne sais quoi de La ligne verte* à travers le géant benêt au centre de l'histoire.
Livre en cours. Beaucoup plus long que les autres romans, il retrace sur plusieurs générations la vie de deux familles en Californie.
Pour le moment, Les raisins de la colère reste loin au-dessus des autres selon moi pour sa force, ses descriptions, ses dénonciations. La perle vient juste derrière.
* la série et le livre de S. King sont largement postérieurs aux livres, mais ça peut donner une référence aux cinéphiles sur l'un des thèmes abordé.