inconnuvert a écrit : ↑03 févr. 2019, 20:56
LE MARQUIS a écrit : ↑03 févr. 2019, 20:40
iens on ne les a pas beaucoup entendu les Plenel ( qui actuellement pleure sur la 5 sur le projet de loi sur l'interdiction administrative de manifester ) et consorts lorsque depuis des années ans les tombaient les interdictions de stade ,de déplacement attentatoires aux libertés
On s'en branlait de nous les ultras ....alors que nous avons servi de cobayes....
On a essyait de faire comprendre aux gens que ça allait leur arriver. ..
Ben tient bien fait pour leur geule. C'est très égoïste et très con mais fallait bouger avant.
De manière générale ce qui est en train de se passer, et ce qui va arriver dans les décennies à venir, ça sera vraiment bien fait pour l'immense majorité de la population. Et ça va largement au-delà du simple droit à assister à un match de foot (qui jusqu'à preuve du contraire n'est pas un droit fondamental).
La plupart d'entre nous sont nés dans un très grand confort, profitant dès la naissance d'acquis obtenus par d'autres lors des siècles précédents.
On profite de tous ces acquis sans se battre pour les conserver (et je ne parle même pas de tenter d'en acquérir plus ou de nouveaux) et sans aucune empathie pour tous ceux qui sont victimes de notre mode d'existence dans le reste du monde.
On a en ce moment aussi bien:
- les gouvernants qu'on mérite, des incapables, des ignorants, sans aucune culture, sans aucune compétence pour diriger un pays, qui perdent complètement les pédales
- les GJ qu'on mérite, un mouvement totalement désorganisé, des novices de la lutte, sans aucune ligne directrice, aucune conscience de classe, poreux aux pires dérives
- les représentants de la classe ouvrière (syndicats et partis) qu'on mérite, une aristocratie ouvrière (dans le meilleur des cas, quand ils ne sont pas totalement coupés du monde ouvrier), largement embourgeoisée, qui ne défend plus que ses propres intérêts, financée essentiellement par l'Etat et les grosses entreprises
- le "journalisme" qu'on mérite, là aussi largement subventionné, entre des chiens dociles qui ne font que relayer et défendre l'idéologie dominante, et un journalisme d'"investigation", qui ne voit généralement pas plus loin que le bout de son nez, se contentant de condamner quelques dérives extrêmes du système