Oh les gars, jfg vous dit qu'il connait bien le sujet (même que c'est la REALITE)jfg42 a écrit :je connais bien le sujet....
Alors soyez sympa et arrêtez de le contredire avec votre expérience du terrain et vos arguments recevables, merci.
Modérateurs : Barre transversale, Poteau gauche, Poteau droit, Ligne de but
Oh les gars, jfg vous dit qu'il connait bien le sujet (même que c'est la REALITE)jfg42 a écrit :je connais bien le sujet....
...sauf qu'à compter du 1er janvier 2016, la ville de st etienne a demander à l'éducation nationale de prendre en charge beaucoup plus d'éleves concernés par l'accompagnement éducatif.Borotj42 a écrit :Jfg, ce sont les collectivités qui font appel aux associations ET qui les paient, en aucun cas l'éducation nationale n'a quoi que ce soit à voir avec le financement des rythmes scolaires...jfg42 a écrit :....ce sont les collectivités qui font appels aux associations et l'education nationale qui paie les associations...
donc le contribuable...
donc aucune anerie la dedans mon cher mick ..
je connais bien le sujet....
et certains enseignants qui dispensent aussi de l'accompagnement éducatif se "gavent".....
ne soit pas agressif de suite ! ce ne sont pas des aneries mais LA REALITE
pas illogique que l'état prenne en charge une décision étatique , et qui n'avait apparement pas donné les moyens aux collectivités d'appliquer cette décision sans une hausse des impots locaux..jfg42 a écrit : Avant 50 % maxi des élèves pouvaient être pris en charge contre 100 % à compter du 1er janvier
Pour faire simple, la municipalité finançait à hauteur de 50 %, elle complétait et depuis le 4 janvier, elle s'est décharger sur l'éducation nationale qui prend donc en charge TOUT le dispositif et qui rémunère donc directement les associations
jfg42 a écrit : en tous cas, je peux te dire que des écoles coraniques existent bel et bien à st etienne, et alentours et qu'elle prêchent activement la haine de l'autre...fais gaffe à tes fesses Danish
Tu fais quoi exactement ?jfg42 a écrit :...j'y bosse ! tu veux que je te dise quoi d'autre..
le taux horaire donné aux associations est de 15.99 euros...même que ces dernières râlent.
Je bosse dedans mon gros !
tu veux pas aussi que je donne mon tel, nom employeur, service où je bosse, et tout le reste...
bon, tu est trop lourd, même pas la peine de discuter ici sur des débats autre que le foot...
DANISH sait tout et celui qui n'est pas d'accord avec lui est un affabulateur ! mais oui mais oui...
en tous cas, je peux te dire que des écoles coraniques existent bel et bien à st etienne, et alentours et qu'elle prêchent activement la haine de l'autre...fais gaffe à tes fesses Danish
à bon entendeur, salut et bon derby
Il serait tellement plus simple d'aller dans le sens du courant, de s'y plaire confortablement, et d'être dans une situation individuellement profitable.Olaf a écrit :Sur la question de la novlangue : les "troupes" que tu décris, Mick, n'y croient pas ; mais ceux qui sont au dessus de toi dans la pyramide, eux, la pratiquent. Et ils y tiennent. C'est à la fois leur principal repère (sinon leur béquille...) et ce qu'ils considèrent comme la marque de leur légitimité et de leur supériorité : c'est parce qu'ils sont capables de réfléchir en "mode projet" et "en transversalité" afin de "contractualiser avec des partenaires" qu'ils peuvent justifier de leur fonction. Voire se protéger quand ça tourne mal.
Quand tu es dans une position de charnière entre le "haut" et le bas" - comme tu sembles l'être, je ne pense pas que la position de résistant soit la bonne : tu prends le risque de te couper du haut, et donc te priver d'une ressource non négligeable pour que ça marche mieux en bas.
Pour ma part, je préfère jouer au traducteur. Pour les gens "d'en haut", tu parles novlangue ; pour les gens "d'en bas" tu parles terrain. Et tu fais avancer le schmilblick comme tu peux.
La marge de manœuvre, elle est dans le statu des fonctionnaires...Olaf a écrit :Si tu finis par te faire exclure, tu auras certes de la gloriole personnelle ; mais tu auras aussi perdu le peu de marge de manœuvre que tu avais pour agir.
Je m'étais promis de ne pas intervenir sur ce topic, de me cantonner au sujets concernant l'ASSE, mais Mick me réchauffe trop le coeur par ses propos pour que je ne mêle pas ma voix au débat. Oui, moi aussi, je nage professionnellement dans cet atroce novlangue qui a fait du mot "projet" une des pires atrocités de la langue française. "Parlez-moi d'amour et j' vous fous mon poing sur la gueule" disait Brassens, et moi je dis "parlez moi de projet et je ....".Mick a écrit :Il serait tellement plus simple d'aller dans le sens du courant, de s'y plaire confortablement, et d'être dans une situation individuellement profitable.Olaf a écrit :Sur la question de la novlangue : les "troupes" que tu décris, Mick, n'y croient pas ; mais ceux qui sont au dessus de toi dans la pyramide, eux, la pratiquent. Et ils y tiennent. C'est à la fois leur principal repère (sinon leur béquille...) et ce qu'ils considèrent comme la marque de leur légitimité et de leur supériorité : c'est parce qu'ils sont capables de réfléchir en "mode projet" et "en transversalité" afin de "contractualiser avec des partenaires" qu'ils peuvent justifier de leur fonction. Voire se protéger quand ça tourne mal.
Quand tu es dans une position de charnière entre le "haut" et le bas" - comme tu sembles l'être, je ne pense pas que la position de résistant soit la bonne : tu prends le risque de te couper du haut, et donc te priver d'une ressource non négligeable pour que ça marche mieux en bas.
Pour ma part, je préfère jouer au traducteur. Pour les gens "d'en haut", tu parles novlangue ; pour les gens "d'en bas" tu parles terrain. Et tu fais avancer le schmilblick comme tu peux.
Mon choix est tout autre: d'abord me sentir en phase avec moi même !
Olaf, il y a plusieurs phases que traversent tes pairs quand tu refuses d'utiliser leur vocabulaire absurde:
D'abord, la surprise. Ils sont sidérés, et content de constater qu'ils sont sans doute meilleur que toi. (la novlangue comme outil de domination, tu l'as parfaitement expliqué!)
Ensuite, ils trouvent ça original, marrant: le clown de service. Forcement, comme leurs manières sont tournées en dérision, c'est assez drôle. Et puis, ça stimule le "doute" qu'ils ont toujours plus ou moins au fond d'eux.
Puis l’agacement: c'est drôle 5 minutes...
Enfin l'exclusion: "Ah mais ce con, il ne plaisantait pas !"
J'en suis encore au stade où les pairs trouvent ça drôle. Ce qui est dommage, car en effet, il n'y a là rien de drôle.
Drôle, ça l'est parfois dans l'autre sens: quand tu passes ton oral pour passer catégorie B, que les mecs te demandent autour de quoi tu soudes ton équipes. ils attendent le mot "d'un projet", et tu réponds "autour des enfants, autour de moi".
Quand Galtier réussi, ce n'est pas qu'il fédère autour d'un projet mais de sa propre personne. D'ailleurs, le jour où les joueurs ne suivront plus, ce n'est pas le projet que les dirigeants vont virer... Pourtant, ce sont les premiers à parler de "projet". Ils diront sans doute "le projet du coach ne correspondait plus aux ambitions du club". Là ou le coach était peut être juste démotivé, crevé, en fin de cycle, au bout, déprimé, malade, féministe, Lyonnais ou même Américain.
Olaf a écrit :Sur la question de la novlangue : les "troupes" que tu décris, Mick, n'y croient pas ; mais ceux qui sont au dessus de toi dans la pyramide, eux, la pratiquent. Et ils y tiennent. C'est à la fois leur principal repère (sinon leur béquille...) et ce qu'ils considèrent comme la marque de leur légitimité et de leur supériorité : c'est parce qu'ils sont capables de réfléchir en "mode projet" et "en transversalité" afin de "contractualiser avec des partenaires" qu'ils peuvent justifier de leur fonction. Voire se protéger quand ça tourne mal.
Quand tu es dans une position de charnière entre le "haut" et le bas" - comme tu sembles l'être, je ne pense pas que la position de résistant soit la bonne : tu prends le risque de te couper du haut, et donc te priver d'une ressource non négligeable pour que ça marche mieux en bas.
Pour ma part, je préfère jouer au traducteur. Pour les gens "d'en haut", tu parles novlangue ; pour les gens "d'en bas" tu parles terrain. Et tu fais avancer le schmilblick comme tu peux.
Olaf, tu est dans le faux. En vérité, si tu emploies cette novlangue, ce n'est pas pour améliorer les choses : c'est pour gagner ta vie, parce que si tu t'opposes à elle, tu perds ton boulot, et tu fais quoi alors ? Comment tu nourris ta famille ? En vérité tu t'écrases lâchement parceque tu ne vois pas tellement d'autre alternative. Si la situation de l'emploi était autre, il y a longtemps que tu aurais quitté cet univers ignoble des "projets" et des "acteurs". Je le sais parce que je fais exactement la même chose dans mon boulot, pour les mêmes motifs que toi (je n'utilise pas ce langage, mais je le laisse se développer sans contradiction pour survivre, tout simplement). C'est la dure condition de la vie actuelle que de ne pas pouvoir envoyer balader toutes ces atrocités de langage, et les pratiques ignobles qui vont avec,mais au moins ayons l'honnêteté de le reconnaitre, ne faisons pas semblant d'adopter une posture constructive ("jouer au traducteur", quel beau projet !).Mick a écrit :La marge de manœuvre, elle est dans le statu des fonctionnaires...Olaf a écrit :Si tu finis par te faire exclure, tu auras certes de la gloriole personnelle ; mais tu auras aussi perdu le peu de marge de manœuvre que tu avais pour agir.
Pour moi, c'est plutôt la généralisation des méthodes publicitaires à tous les niveaux de la société. Si je vous dis "la Vie", vous pensez à quoi ? A Auchan, j'espère !Viva hate a écrit :Le plus amusant, si ce n'est le plus tragique dans tout cela, c'est que derriére cette bataille des mots se cache un projet, réel celui-là, visant à empêcher tout un chacun de s'exprimer normalement, et à enfermer les esprits libres dans un univers cadenassé. Une sorte de dictature du langage en quelque sorte. Ce que les révolutionnaires n'avaient pas réussi à faire est en train de se réaliser. Jamais la tragique vision orwellienne du monde n'a été aussi actuelle...
Je ne sais pas qui est ce M. Didi mais si sa modestie et sa discrétion sont telles qu'évoquées, la meilleure chose à faire serait de le laisser tranquille et d'éviter ces hommages ostentatoires.
l'honoré c'est fair preuve d'humanité",on à besoin de sentir cela en ce moment et puis il est plutôt touché par cette marque de sympathieMarat Izmailov a écrit :Je ne sais pas qui est ce M. Didi mais si sa modestie et sa discrétion sont telles qu'évoquées, la meilleure à faire serait de le laisser tranquille et d'éviter ces hommages ostentatoires.
Ah si seulement c'était un complot, aurait au moins quelqu'un d'identifié contre qui résister. Tout serait plus simple !Marat Izmailov a écrit :Oui.
Les mots sont des petits êtres fragiles. Martyrisés, remplacés, oubliés, vidés de leur sens, accaparés, monopolisés, triturés, ils souffrent. Le vocabulaire, c'est-à-dire la capacité de se représenter de manière la plus juste et fine possible ce qui nous entoure et ce que nous ressentons, s'appauvrit. In fine, l'être s'appauvrit.
Il en va de même pour la syntaxe, l'orthographe et la grammaire : leur déficience créée des individus malléables à merci. N'ayant plus la capacité de structurer une pensée et nommer ce qu'ils perçoivent, n'ayant plus la possibilité de prendre du recul et de hiérarchiser les milliers de messages qu'ils reçoivent chaque jour, ils sont à la merci du charlatanisme de l'époque : discours politiques, slogans publicitaires, abêtissement généralisé.
Abîmez la langue, vous créerez des esclaves ; oubliez vos classiques, vous aurez le novlangue. Ceci dit, il ne faut pas y voir un complot ; ce phénomène touche tout autant les prétendues élites que le bas-peuple.
C'est l'un des drames les plus criants de notre époque : la disparition de la complexité et de la beauté du monde par l'affaissement généralisé du langage.
Quand on pense que le 11 janvier François Hollande a foutu 40 chefs d'états dans un bus non blindé !aiphes a écrit :e mets cela ici car la dimension politique de cet acte est autrement révélateur de l'entreprise de propagation de peur du "grand capital" envers notre société policée et aseptisée :
http://www.lequipe.fr/Football/Actualit ... nde/625427
le foot devient vraiment de plus en plus répugnant dans son envers du décor...
Olaf a écrit :@Couramiaud : je n'utilise le novlangue qu'avec ceux qui sont déjà "contaminés", et je le range au placard dès que je peux. Je ne vais pas donner de la confiture à des cochons (même si je préfère la confiture) : lesdits cochons me laissent donc tranquilles pour travailler à agir sur la société - parce que mon boulot, à sa minuscule échelle et avec toutes ses limites et ses contraintes, participe d'une volonté de transformation.